SPÉLÉO CLUB DU BEAUSSET
LEI GARRI GRÉU
Nous sommes 4 Garris présents en ce samedi de novembre. Le temps est beau et pas trop froid sur le plateau. C'est calme... Quel bonheur!!
R.DV à la bergerie de l’O.N.F des Morières pour préparer le départ vers le ragage des Fenouils. Une des belles cavités de Siou Blanc.
Pour éviter de tout se trimballer, Robert monte le matos et Glwadys en bagnole. Gérard et moi montons par le sentier qui suit le vallon pour rejoindre la piste. Un bon échauffement.
Arrivés à destination, on s'équipe on prépare les kits. Nous passerons par l'ACT27 aujourd'hui.
Equipement entrée
Gérard équipe, il est suivi par Glwadys, qui est suivie par Cédric qui est suivi par Robert qui... ferme la marche.
Le puits d'entrée est déjà plutôt sympathique. Arrivés en bas de celui-ci, on débouche dans la salle du Géant et le panorama est... Whaouuu!
Cette salle est vraiment immense et surtout avec une hauteur qui donne le vertige.
Tout est magnifique ! Le lieu a sûrement vu passer beaucoup d'eau. Les coulées de calcites sont volumineuses et couvrent tout le sol de la salle.
Descente dans l'abîme
Une main courante sécurise la progression vers les puits terminaux de cette salle.
On laisse la vire qui débouche dans la salle du Dôme pour descendre vers le fond. Quel volume!!
Des coulées sur des pans de parois de plusieurs dizaines de mètres. C'est vraiment beau!
La merveilleuse Salle du Géant
L'équipement du prochain puits, vers le fond de -80m ne sera pas évident ( 2 P10 et absence de spits, peu d'amarrage naturel) mais ça passe.
Robert finira l'exploration du dernier puits un peu gazé. Ça reste bien sympathique !
Descente dans les 2 P 10 qui mènent à -80m
Le fond à -80m avec un peu de CO2
Le froid et la faim se font sentir. On repart pour aller déambuler dans la galerie concrétionnée en direction du P45.
Encore des choses à voir un peu partout jusque à la dernière salle qui permet d'accéder à la suite de l'aven : le puits Christian que nous ne descendrons pas
Visite de la belle galerie
Les salles sont de plus en plus boueuses au fur et à mesure de la progression mais malgré le sol couvert de glaise, on devine les anciens gours dont certains sont biens profonds.
L'ensemble de la cavité est sympa, les volumes et les concrétionnements sont vraiment exceptionnels pour le secteur.
Pause et selfie
La remontée se fera tranquille et Glwadys déséquipera les deux derniers puits.
Remontée vers la surface ... Comme d'hab, c'est la Miss Glwadys qui s'y colle !
La Miss dans ses exploits
La sortie se fait à une heure plus tardive qu'anticipé : on a faim!
Le temps de trier/ranger le matos, se changer (parce qu'il fait frais dites moi!) et on grignote un bout après avoir passé une belle journée.
Le retour ce fera presque de nuit.
Vivement la prochaine !
CEDRIC
Sortie au crépuscule ( des Dieux ) et repas froid dans le froid.
Nous nous sommes retrouvés ce samedi matin à 9h00 sur le parking de Morières le Cap.
Il y a Robert, Gé, Patrick, Stéphanie, Philippe, Glwadys et moi (Gilles).
L'entrée du trou est à 3 km du parking dont 2,5 km de piste.
Arrivés au champ, nous nous habillons rapidement et nous partons pour 25 minutes de marche dans la forêt.
Il n'y a pas de chemin tracé et nous aurions dû prendre une machette pour faire le passage.
Equipement et progression maquis
Au bout de quelques rebroussements et grâce au GPS nous trouvons l'entrée de la cavité : c'est un simple passage sous un gros bloc.
11h début de la descente. Gé part équiper la cavité sur les infos de Robert. Comme d’habitude, nous avons un détecteur de Gaz, celui-ci est un O2. En surface 20,9.
L'entrée, un peu resserrée en boîtes à lettres, s'élargit au bout de 2 mètres pour déboucher sur un beau puits de 30 mètres de haut.
L'entrée et l'attente de l'équipement
Un fractionnement et une déviation plus tard, nous sommes en bas du 1er puits bien vaste mais qui semble bouché.
La suite est sur la droite avec une remontée aux bloqueurs de 8 mètres grâce à une corde fixe. Pour des raisons de sécurité, nous posons une corde du club en parallèle.
Descente, assurage et remontée du Puits de 8m
Nous contournons une grosse coulée et arrivons devant un petit puits de 10m environ équipé lui aussi en fixe. Comme auparavant, nous mettons une corde du club.
Un cheminement dans de gros blocs nous laisse deviner la suite.
3 eme puits à équiper en double et passage entre les blocs
Nous arrivons dans une belle salle avec un plafond où de grosses stalactites en forme de carotte agrémentent les lieux.
Les concrétions sont vraiment très belles et très propres : des couleurs ocres, des formes arrondies et/ou dentelées.
Salle des carottes et dentelles...
Toujours à travers les gros blocs, nous enchaînons avec deux petits puits pour arriver dans la salle du fond : -67mètres.
Le détecteur O2 annonce 20.2, soit 0.7% de CO2.
Malgré cette faible teneur, les personnes sensibles ressentent un léger essoufflement.
Sortie des blocs et attente remontée.
Une petite pause avec barres de céréales et eau puis la traditionnelle photo souvenir : bonne du 1er coup !
Photos surprise et le traditionnel Selfie - du premier coup !!!
Nous remontons.
Glwadys déséquipe sous l’œil vigilant de Robert. (Goujons en place)
La remontée est facile, sans grande longueur.
Remontée vers la surface...c'est parti !!!
Seul le retour dans la boîte aux lettres du début frotte un peu !
15h on est tous sortis !
Recherche du GPS de Robert (pour retrouver la trace), bien rangé sur la poche du sac à dos (merci Philippe)
La sortie étroite et Glwadys en plein deséquipement
De retour sur le parking nous prenons un casse-croûte, un verre de bière pour les uns, un verre de Beaujolais Nouveau pour les autres, quelques photos, ... on range le matériel.
17h fin de l'affaire, on rentre à la maison !
Merci à Robert pour l'organisation générale.😘
Merci à Gé pour l'équipement de la cavité.😘
Merci à Glwadys pour le déséquipement.👍😘
Merci à Philippe pour l'absence de situation catastrophique habituelle ...👍😁🤞
Gilles
( avec complément de Robert )😍
Equipement:P30 C56, Escalade C17, Ressaut post escalade C20, P6 C20.
RDV est donné au parking du Casino du Beausset pour 9h20. Tout le monde est à l’heure !
Amandine, Glwadys, Isabelle, Christian, Philippe et Robert sont présents.
A noter qu’Amandine et Isabelle feront seulement acte de présence en surface et profiteront du soleil.
Départ vers l’abîme et équipement des prétendants. En effet, il y a un mois, un entrainement sur falaise avait permis à notre jeune recrue Glwadys de se perfectionner et à Philippe de reprendre en main les manœuvres sur cordes.
Donc c’est le grand jour pour mettre tout cela en application ; pour Glwadys d’équiper une cavité avec des cordes et des fractionnements et pour Philippe de se confronter au vide et équiper une vire.
Equipement du groupe et direction le gouffre situé à 100m environ.
Equipement et mise en place des ateliers
Christian et Philippe prendront la potence comme atelier tandis que Glwadys et Robert équiperont la descente en face qui comporte plusieurs relais.
Un dernier contrôle de l’équipement des "novis" et nous voilà au bord du gouffre.
Celui-ci présente une entrée de 20m de diamètre environ pour une profondeur de 22m qui impressionne un peu Glwadys. Je commence donc à équiper les différents relais pendant que la miss me suit pour apprendre les gestes et la technique. Arrivés au fond, nous visitons l’ancien Maramoye qui est toujours aussi beau et grandiose.
Retour au pied du puits, Robert remonte et Glwadys le suit en déséquipant l’aven en découvrant le portage du kit, "compagnon fidèle de l' équipeur" !
Glwadys en plein équipement.
Pause-déjeuner, pour une fois on mange vers 13h00, horaire plutôt rare en spéléo.
A noter les petits gâteaux préparés par Isabelle dont le passage de vie à trépas s’est fait à la vitesse de la lumière ! Merci à Philippe pour sa bonne bière bien fraîche.
Puis on inverse les rôles, Glwadys se lance dans l’équipement sous le regard vigilant de Robert. Tout se passe bien, les nœuds sont bien confectionnés, les Y bien placés.
Nous voilà au fond du premier puits et nous dirigeons maintenant vers la suite de l’aven pour faire découvrir à Glwadys les gros volumes des réseaux inférieurs.
Le premier puits débute par un passage étroit nommé « boîte aux lettres » suivi d’un puits de 5m.
Exploration des grands réseaux
Nous arrivons dans une belle galerie déclive et faisons un relais sur une belle coulée avec de très bons appuis pieds.
La suite se présente par un puits de 25m qui a la particularité d’être très glissant suite aux passages répétés des spéléos.
Un amarrage avec 2 sangles longues nous donne accès à la vire. Hélas, au bout de 5m, la présence de gaz CO2 nous oblige à clôturer notre exploration. J’en profite pour sortir ma lampe de 4.000 Lumens pour éclairer le plafond et les galeries gigantesques.
Retour vers la surface et, bien sûr, c’est la Miss qui déséquipera!
Les nœuds sont un peu dur à défaire mais la corde "s’enkite" bien. Passage de la boîte aux lettres dans l’autre sens et nous voici au pied du premier puits grandiose en pleine forêt Amazonienne.
De mon jeune âge je n’avais souvenir d’une si grande et si luxuriante végétation !
Sortie de la BAL et végétation.
Je remonte le premier puits mais un bruit bizarre se fait entendre, comme un éboulement. En fait, il y a un chasseur en surface qui tire au fusil.
Gwladys remonte et déséquipe aussi le dernier puits. Nous regardons l’heure et pensons que nos compagnons nous ont abandonné suivant le scénario prévu. Que nenni, les voici tous rigolards avec la banane !!! Le chat noir a encore frappé ! Effectivement, ils sont bien descendus au Beausset pour déposer Philippe à sa voiture et Isabelle à Ollioules, mais…les clés de la voiture étaient bien au chaud dans le bidon étanche au fond du premier puits !!! Ouais, pas un pour rattraper l’autre !
Bref, on refait les voitures, on trie le matos, on récupère … les clés et on se dit au revoir et à la prochaine fois pour de nouvelles aventures.
Robert
Nous serons quatre à descendre dans l'abîme aujourd'hui.
Derniers préparatifs avant la descente.
Pendant que Robert et Glwadys se dirigent vers la voie intéressante pour l'apprentissage à l'équipement, j'équipe la potence, voie royale et rapide vers le fond, Philippe me suit.
Nous allons tous deux nous afférer à l'équipement horizontal d'une vire.
Notre binôme ne chôme pas: Etude du noeud de 8, du noeuds de vire et passage à l'équipement pour Philippe.
Vers midi, c'est l'heure du ventre, nous quittons cet endroit féérique en remontant par la corde de la potence.
Personnellement, j'en bave énormément durant la remontée, je n'ai quasiment plus rien fait de physique depuis 8 mois....
Après un pique-nique bien sympa (merci Isa pour les tits gateaux), nous retournons à nos sites de formation.
Nous empruntons la corde équipée par Glwadys, Philippe s'enhardit, je le suis durant la descente.
Arrivés en bas, nous reprenons l'équipement de la vire, l'autre binôme se dirige vers la boite aux lettres.
Le temps passant... nous n'avons pas le temps de tester la montée vers une tête de puits équipée plus haut ni la descente sur une TDP à équiper plus bas. Philippe déséquipe toute l'installation, il est 16h30.
LE CADRE EST MAGIQUE!
Nos affaires vite remballées, Isabelle, Philippe et moi-même nous engouffrons dans le 4x4 en direction du Beausset, nous voulons tous trois rentrer avant la nuit., comme prévu.
Nous attendons à tous moments par sécurité, en cours de route, le coup de fil imminent de Robert nous indiquant que tout est ok... (On l'a laissé au niveau de la boite aux lettres).
Mais tout ceci était sans compter sur la distraction habituelle de Philippe:"les gars, j'ai oublié mes clés de bagnole là haut"!!
Nous remontons donc au Maramoye où nous croisons pile le binôme Robert/Glwadys sortis du trou!
Tout finit bien! Comme d'hab
Vous avez le bonjour du chat noir! LOL
Kiki
..
RDV fixé à 9h30 par Gérard, le Gentil Organisateur.
Nous sommes les premiers arrivés mais le temps de décharger la voiture, le reste de l’équipe arrive. Sont présents: Gégé, Robert, Glwadys, Kiki et Philippe.
Equipement des membres du club. Philippe a apporté des viennoiseries
Direction l’aven du Palan soit moins d'une minute de marche d’approche.
Gérard équipe suivi de Glwadys puis Robert.
Comme convenu, Christian, fait un gros rappel sur les manips à la descente et à la remontée à Philippe (tous deux n'ont pas été présents durant des mois).
Nous ne les attendons pas, notre but étant d'aller au bas du P31.
Glwadys descend encadrée par Gégé et moi-même.
Arrivés au palier à -12, toujours pas de CO2, mais il suffit de descendre des
blocs un mètre plus bas, l’alarme retentit : 1,7%.
On continue à descendre mais on se passe la consigne de faire une mesure en tête de puits ( P31).
Arrivés au but, le détecteur annonce 2,2% de CO2. Il est vrai que sans cette information, on se sent un peu essoufflé mais sans plus.
Gérard équipe le puits en provisoire histoire de voir si on a assez de corde. En effet, le rééquipement de la cavité avec des broches et en plus double en tête de puits, nous oblige à faire nœuds Mickey (grandes oreilles ). Mais chaque nœud « consomme » 3 à 4 m de corde. A ce tarif là, bein …il manque 10m de corde pour arriver en bas du P31.
Pour la prochaine fois ce sera une corde de 70m et au moins 35m pour le P31 au lieu d’une 90m.
Bon, cela fait beaucoup de grains de sable et on décide de remonter tranquille. J’accompagnerai Glwadys tandis que Gé va déséquiper. Dans la montée un bruit sourd vient perturber l’ambiance générale. Effectivement le kit réservé à la corde et remonté par Gé vient de se faire la malle, il est venu sur poser sur le palier juste au-dessus du P31. Ouf ! Bon ben il n’y a plus qu’redescendre pour le récupérer.
Arrivé au palier -12, je rencontre Philippe qui a eu un cours particulier par Christian.
Là, il doit remonter aux bloqueurs, mais l’affaire est plus difficile car il remarque que son pantin (bloqueur pied) est monté à l’envers. Grosse rigolade et remise dans le bon sens et il remonte tranquille.
Gérard qui déséquipe nous rejoint et tout le monde sort de l’aven.
Christian observe avec un œil inquisiteur le passage du dernier amarrage en Y et détaille la technique de chacun, à Philippe.
Chacun sort son repas, vins de Myrte et d’Orange sont présents ainsi que les tomates cerises et les cannelés d’Isabelle. Philippe sort sa traditionnelle bière du Nord elle est fraîche et bien agréable.
Le temps passe et seuls Glwadys et moi-même avons le courage ( et l’envie !! ) de faire de l’entrainement en falaise. Un quart d’heure de marche et voilà la miss au pied du mur. Apprentissage des nœuds usuels, fixations de plaquette avec clé de 13, poses d’amarrage sur broche, descente avec un gros kit, et bien sûr équipement d’une vire et descente sur relais déporté ( pieds dans le vide ) sont au menu.
Il temps de tout ranger et retour à la voiture.
On charge celle-ci mais au moment de démarrer…bein pas moyen!! Le tableau de bord affiche n’importe quoi. Ben oui, je lui fais le coup de la VRAIE PANNE !!! A noter qu’à la Bergerie il n’y a pas de réseau GSM.
Un groupe de randonneur m’amène donc dans un endroit qui capte pour prévenir Christian que j’ai besoin d’aide et Glwadys rencontre un randonneur du Castellet qui la redescend chez elle.
Le lendemain le dépanneur diagnostique une panne de batterie.
Voilà une journée bien remplie de souvenirs heureux et dont on se souviendra longtemps.
En route pour de nouvelles aventures.
Robert
Les adhérents des LGG ne sont pas nombreux à participer cette journée spéléo.
En effet, nous ne sommes que 4 à être dispos (Robert, Cédric, Jérémy et moi-même). Eh bien, cela ne va pas nous démoraliser pour autant !. Un coup de fil à Robert et on met au point 2 avens que nous n'avons jamais fait "Le petit jas de Laure" et une découverte signalée à Robert par un chasseur que nous allons baptiser "Rita" du nom de la chienne pas de Robert mais celle du chasseur !!.
Kiki était également de la partie mais malheureusement une nuit difficile a eu raison de sa motivation. Le RDV prévu à 9h est repoussé à 9h30. Nous sommes présents au niveau de la citerne de la bergerie de Siou Blanc à l'heure dite. Petit débriefing avant de partir et voilà que Cédric (notre cher Président) dans la précipitation de son départ de la maison, a oublié la moitié de son matos !!!. Lui se consacrera à la Bartas et aux champignons. Il faut dire qu'il excelle dans ces domaines......
Gérard
Robert arrive un peu en retard car en route il a rencontré 3 équipes de chasseurs dont Laurent qui nous avait indiqué l’aven Rita.
On déballe tout le matos derrière les voitures et on prépare les sacs pour le portage ( perfo, cordes, barre de 2m pour l’entrée, etc. )
Chacun se répartit la charge et nous voilà partis Robert en tête, avec le GPS.
Arrivé devant l’aven, nous faisons un peu de ménage et on place la barre qui ne servira que d’appui-main car nous avons un doute sur sa stabilité.
Vu notre expérience, le premier à descendre est donc... le détecteur de CO2 de Robert. A partir de -20m environ un bip nous annonce la présence de gaz et donc ce n’est pas aujourd'hui que nous descendrons à – 41m !!!
Robert équipe l’aven et découvre un ancien spit qui après contrôle paraît conforme. Mais le frottement de la corde nous oblige à en planter un second pour faire un amarrage en Y.
Equipement du puits et descente vers l'inconnu.
Descente sur palier et purge du puits des gros blocs tombés depuis plusieurs décennies.
La corde frotte un peu, mais la pose d'une déviation résoudra le problème définitivement.
Arrivé vers -20, Robert plante 2 spits pour faire un double amarrage en prévision d'une prochaine descente.
Mais le temps passe et la présence du CO2 l’invite à remonter. Gérard se propose de descendre histoire de voir. Il arrive à distinguer le fond. Mais sa sensibilité au gaz l’oblige à remonter.
La déviation posée. Vues du palier et du puits non descendu.
Arrivé à la surface, une équipe TV de RF3 capture les premières impressions de Gégé !! Alors, ça gaz ???!😂
En route vers les voitures pour le repas de 13h00 avec saucisson au cerf et paprika apporté par Jérémy et bières.
Un petit café et en route pour l’aven Rita. Robert demande bien que la barre soit portée sur place pour équiper l’aven et indique bien le lieu de RDV.
Que nemi, le duo de choc ( Chapi-Chapo ) part aux champignons et de retour de leur cueillette nous rejoignent bien devant l’aven, mais …sans la barre qui est restée sagement au pied de la voiture !!!
Même scénario que précédemment, c’est bien le détecteur qui fait la première descente.
Pas de sonnerie ou vraiment une de temps en temps donc c’est bon. Robert, bon prince, invite Gérard à faire la première descente. Il équipe le puits à partir d'un arbre.
Descente de Gérard par l'entrée étroite.
Entrée et Gégé en action.
Le puits est bien concrétionné mais sans suite au fond qui présente un évasement. Gérard fait des relevés pour la topo.
Pendant ce temps, Robert brosse la mousse pour marquer l’aven du nom de RITA. Horreur, un nom peint en orange apparaît. Séance décryptage pour les 4 compères et le gagnant est… le chercheur de champignons ( Chapi ) qui décode le nom : MORILLES !!!
Découverte du nom et décryptage
Robert descend dans le puits suivi de Jérémy pour une séance géologique et à la recherche d’une éventuelle suite…Mais c’est bien la fin de l’aven.
Descente / sortie de Robert et Jérémy et le fond du puits.
Fin de l’exploration, tout le monde se dirige vers les véhicules Cédric décide de nous montrer un aven vu il y a 2 ans avec Manu d’Orves….Oui, mais…le Covid a laissé des traces et la mémoire de Cédric n’est plus aussi bonne…dommage.
Un dernier au revoir pour le retour et on pense déjà à la sortie de samedi prochain.
Robert
l'autre groupe, équipe le P10 qui sera également utilisé pour la remonté au soleil.
Avant de reprendre notre activité préférée en falaise, certains ateliers s'improvisent à l'ombre
Comme convenu, le jour du forum des associations de la ville du Beausset, nous avons réservé ce week-end pour accompagner les personnes inscrites à notre stand à une sortie découverte du monde souterrain.
Ces 2 jours correspondent également aux JNSC (Journées Nationales de la Spéléologie et
du Caynonisme) de la FFS (Fédération Française de la Spéléologie).
SAMEDI 1ER OCTOBRE EN MATINEE:
Pour cette première matinée je serai accompagné par notre cher président Cédric pour encadrer nos 5 premiers aventuriers (Stéphane, Gilles, Amandine, Raphaël et Baptiste). Le RDV est fixé à 9h à Méounes sur le parking de la pharmacie Estublier.
Cette journée sera pour moi l’opportunité de rencontrer Glwadys, notre nouvelle jeune adhérente. 9h20 dernier rappel téléphonique pour Amandine (des LGG) qui devait venir mais qui semble-t-il a eu un empêchement. Nous partons en direction du parking de la grotte des Rampins. 9h40 nous sommes sur place. Nous nous équipons dans la joie et la bonne humeur.
Raphaël et Baptiste, nos 2 plus jeunes, ne tiennent pas en place et voudraient être déjà
à l’intérieur. Nous prenons calmement la direction de la grotte. Il est 10h10 et nous sommes devant l’ouverture sombre du tunnel. Un petit rappel de l’histoire du site, quelques consignes de sécurité et de prudence à tous et nous nous engouffrons dans le tube. Le groupe s’étonne déjà de la beauté des lieux.
Comme nous sommes le premier groupe, j’équipe les quelques endroits glissants de corde de façon à faciliter la progression. Nous voilà vite arrivé à la « salle de la cathédrale ». C’est le moment de faire une petite pause qui sera la bienvenue car la présence de CO2 (en faible quantité) favorise un peu l’essoufflement. Le croisement de faille qui caractérise cet endroit permet de constater que l’eau devait s’accumuler en son centre. J’en profite pour sensibiliser le groupe sur la protection des chauves-souris qui nichent un peu plus loin dans une galerie. Nous n’irons surtout pas les déranger !!.
Notre progression continue en direction de la « salle du tronc ». Cette salle est la jonction avec la galerie des chauves-souris qui démarre de la salle de la cathédrale. Nous voilà partis dans la « galerie du trottoir » qui nous mène à la « salle des 2 trous ». Juste avant d’atteindre cette salle un petit passage étroit et glissant, sécurisé par une corde, met la pression sur certains. Dans la salle des 2 trous, 2 options se présentent soit nous passons par le boyau soit nous passons par le ramping. Ce sera le boyau à l’aller et le ramping au retour. Tout le monde passe sans problème. Nous empruntons la « galerie 4 Chevaux » qui nous mènera à la « salle du chaos ». Nous franchissons la salle en direction de la vasque d’eau qui sera la fin de notre progression.
La photo du final et nous prenons le chemin du retour.
Nous nous arrêterons dans la « salle du chaos » pour faire l’expérience du noir total et du silence. Nous parviendrons à la sortie vers 12h10 pour aller nous restaurer avec l’équipe de l’après-midi.
SAMEDI APRES MIDI:
Sur le chemin du retour nous croisons Herrick, qui sera avec moi pour la deuxième sortie, accompagné du groupe de l’après-midi. Nous nous donnons rendez-vous au niveau du parking de la grotte pour déjeuner ensemble.
8 participants se sont inscrits cet après-midi (Sophie, Amaury, Arthur, Louis, Nathalie, Gabriel, Aline et Paco).
Après un bon déjeuner pris avec le groupe, nous nous préparons afin de nous diriger
vers la grotte. Il est 14h lorsque nous nous retrouvons face à l’entrée. Quelques recommandations et ce sera Herrick qui fermera la marche. Le parcours est fidèle à celui du matin et Herrick n’hésite pas à commenter les particularités du lieu.
Sophie semble stressée sur certains passages mais elle est vite rassurée en constatant la facilité à les franchir. Plus de peur que de mal !!. Le groupe est homogène et progresse relativement rapidement. La fréquentation importante des lieux laisse des traces pas toujours compatibles avec l’environnement. Amaury, aidé de ses enfants Arthur et Louis, n’hésite pas à ramasser tout ce qui traîne (vieille semelle, couteaux, boutons, etc…) pour les sortir de cet endroit où ils n’ont rien à faire. Merci à eux !.
Il est 16h15 lorsque nous sortons de la grotte avec des souvenirs plein la tête.
Nous avons eu la chance d’encadrer 2 groupes qui étaient à l’écoute des explications et très attentifs aux recommandations. Plusieurs questions ont été posées et nous espérons avoir répondu le plus clairement possible. Certains veulent revenir rapidement et 2 jeunes sont intéressés par l’école départementale de Spéléologie. Gilles est, quant à lui, intéressé pour participer à des sorties dans la semaine.
Le club a une nouvelle fois participé aux JNSC de la Fédération Française de la Spéléologie.
Merci à toutes les personnes du club motivées qui ont pu se libérer. Je laisse la parole à Robert pour la matinée du dimanche 2 octobre.
Gérard
Comme chaque année, le Spéléo-Club LGG organise une sortie spéléo à l'occasion des Journées Nationales de Spéléologie et dont le but est de faire découvrir le monde souterrain.
Grâce à la superbe organisation de Gérard, tous les participants étaient au RDV à Méounes. Les formalités comptables et administratives faites, direction la grotte.
Arrivée sur les lieux, présentation des participants, équipements de ceux-ci et distributions des casques avec éclairage Led.
Je dévoile au groupe la topographie de la cavité que nous allons explorer ensemble et rappelle les valeurs de la spéléologie : camaraderie et entraide du groupe.
Puis c'est le départ vers la grotte, mais un arrêt à mi-chemin me permet de faire une description sommaire de la géologie, des strates et tectonique des plaques génératrices de fissures et failles. Ce qui a permis la création des cavités.
Photo du groupe devant l'entrée de la grotte.
J'ouvre la marche, Isabelle se place au milieu du groupe, Gilles ferme la marche et c'est parti pour 2h00 d'exploration.
Chacun trouve son rythme et nous déambulons dans des couloirs, des galeries concrétionnées et des passages étroits. Le groupe suit en cadence sans aucune appréhension. Pour Zoé et Bruno c'est la deuxième sortie en JNS ( 2019 ). Zoé est à l'aise dans la grotte.
Arrivée à la première salle où chacun reprend son souffle car ce n'est pas évident de se déplacer sans dépenser trop d'énergie.
Progression dans les galeries et passages bas.
Pendant ce temps, j'escalade une petite paroi pour mettre en place une corde de sécurité pour le petit Paul.
Pour ceux qui le souhaitent, l'aide de la corde est une option. Le petit Paul fait l'admiration de tous par son comportement stoïque. Mais bien sûr, papa veille au grain!
Après quelques déambulations, nous arrivons au lieu-dit "le trottoir" qui se parcourt soit par le haut ( à condition d'avoir des notions d'adhérence ), soit par le bas ce qui évite une chute.
Galerie et trottoir
Après des passages bas, nous arrivons à une première étroiture qui débouche en pente dans la "salle des 2 trous". Le groupe est attentif aux explications pour le franchissement mais une certaine appréhension se fait sentir.
Premier passage bas sérieux sauf pour les enfants !
Ce passage passé, nous déambulons maintenant dans un grande galerie de 80m de long et bien large de quelques mètres. Elle annonce l'entrée de la salle du Chaos, qui doit son nom aux nombreux blocs de rocher tombés du plafond.
Dans cette salle nous faisons l'expérience du noir absolu en éteignant chacun nos lampes.....mais le petit Paul, du haut de ses 5 ans, ne trouve pas vraiment l'épreuve à son goût et préfère remettre sa lumière au bout de 20 secondes !
grande galerie et salle du Chaos
Dès le départ j'avais parlé "d'un toboggan", détail qui est bien tombé dans l'oreille de Paul et qui demandait, tous les 50m où était ce fameux toboggan.
Nous traversons la salle du Chaos et arrivons au terminus de notre exploration.
C'est le retour et le petit Paul est bien chaud.... et un toboggan par ici et un autre par là... tout le groupe imite les glissades de Paul dans une rigolade générale. Petite collation pour certains, un peu d'eau et zou, c'est parti !
Toboggan et repos des glisseurs.
Retour vers la sortie et passage des galeries basses de plafond.
Dans la grande galerie nous croisons le Spéléo-Club de la Valette/ Le Revest qui, eux aussi, organisent une sortie mais avec un terminus plus loin.
Passages étroits...bientôt la liberté !
Nous repassons la salle des 2 trous avec l'aide salvatrice d'une corde. Gilles se charge du dés-équipement des cordes en place.
Remontée de la salle des 2 trous et passage étroit.
Nous voilà en haut de la descente et le petit Paul est bien assuré.....même pas peur !
Zoé s'en sort très bien. La descente est toujours plus impressionnante que la montée.
Le petit Paul en mode descente.
C'est reparti pour les passages étroits où chacun aide son prochain. Nous voilà devant une marche de 1,20m de haut qui annonce la sortie toute proche. J'explique qu' à mon époque ( 1975 ) il n'y avait ni marche, ni creux et ni corde pour franchir ce pas. Le challenge est lancé, qui en escalade, avec l'aide d'un co-équipier, voire d'un saut en hauteur avec élan ....tente l'aventure du franchissement.
Zoé dans une étroiture qu'elle sera seule à passer." La fameuse marche !"
Voici enfin la lumière du jour qui pointe et la sortie enfin.
Remontée vers les voitures et dés-équipement des participants.
Le repas de midi est prévu en commun sous les pins. Le groupe fait bilan de journée et ravi de cette sortie, demande à être informé pour les suivantes.
Les participants et encadrants remercient vivement le groupe précédant qui a posé quelques cordes à bon escient et dont certains ont largement apprécié la présence.
Et les encadrants remercient Le groupe pour sa bonne humeur dans cette aventure.
Robert
Comme chaque année, nous participons à cette fête des associations marquant le redémarrage annuel de notre activité.
Cela nous permet de faire connaître le club et notre passion.
La moitié des membres du club s'est présentée pour aider au stand y compris Philippe et Jérémy, non présents sur les photos.
En après-midi, Stéphanie et Patrick prennent le relai à la réception des passants, assistés de Monseigneur et Cédric notre nouveau Président.
La convivialité était bien présente durant cette journée.
Nous avons enregistré une vingtaine de futurs baptêmes .
Bienvenue au club à Glwadys qui languit déjà de visiter le Var souterrain.
Kiki
ps: Bravo à la municipalité pour l'organisation!
Lei Garri Greu - Spéléo-Club du Beausset
Chez Mr Christian LIGUORI
397 chemin des bonnes herbes
83200 TOULON