SPÉLÉO CLUB DU BEAUSSET
LEI GARRI GRÉU
Kiki et Monseigneur forment le comité d'accueil à la sortie après avoir bartassé dans le secteur, puis retour aux voitures pour un petit pique nique dans le gris de la fin d'après midi.
Cédric
ps: photos Gé, Cédric, Kiki
Cette fois je vais équiper tout en me rappelant que Paul Pellegrin avait parlé, juste après une initiation falaises sur Siou Blanc, d'un pendule à 10m du fond qu'il ne fallait pas rater. Patrick attache la corde de 88m à l'arbre qui surplombe l'entrée et je m'installe dessus. La pluie de la semaine a favorisé l'amoncellement de feuilles et de terre dans le cône d'entrée. Je déblaye au maximum en sensibilisant mes coéquipiers sur les risques de chute de pierres, nombreuses à cet endroit.
Une déviation sur un petit arbre et me voilà à la verticale du puits. 1 goujon et 1 spit permettent de mettre en place une belle tête de Mickey. Je passe le pincement du sommet du puits et je ressent la présence de gaz et me met à transpirer rapidement. Mince pas de détecteur!. Du calme et du sang froid!. Je fais ma double clé et j'attends voir si les symptômes se dissipent. Je reprends mon souffle normalement. Je décide de continuer en direction de la deuxième tête de puits 10m plus bas. A nouveau 1 spit et 1 goujon. Je me sens bien, j'équipe la tête de puits et je continu dans ce puits qui commence à s'élargir. Je file vers le bas en observant la paroi à la recherche du prochain fractio. Je descends et je descends et toujours rien. Tout à coup Stéph hurle "pierre" et celle-ci passe pas loin de moi sans me toucher "Ouf!". C'est le kit de Patrick qui en raclant le sol de l'entrée a fait partir un beau caillou. J'ai bien fait 30m lorsque je devine 2 goujons qui sont atteignables en pendulant. Je me pousse de la paroi et j'atteins ces 2 goujons dont 1 qui nécessite d'allonger vraiment les bras. j'équipe la dernière tête de puits et je libère la corde sur laquelle était pendue Stéph depuis un petit moment. Après 10m de descente me voilà au fond.
Stèph et Patrick me rejoignent. Nous faisons un petit bilan de la descente et de la configuration du puits qui s'avère magnifique surtout dans ses 10 derniers mètres.
Nous faisons le selfie habituel et nous attaquons la montée.
Je passe en premier suivi de Stéph et Patrick déséquipera.
Il est 12h30 lorsque tout le monde est sorti.
Direction le déjeuner qui pour une fois se fera de bonne heure.
Gé
Ce matin on se croirait à Londres car le brouillard a envahi le plateau. Il est 9 h lorsque que j’atteins le point de rendez-vous fixé par le club au niveau du chêne Mistral. Je suis le premier mais je ne suis pas seul, beaucoup de gilets oranges sillonnent les pistes.
Je suis rapidement rejoint par Patrick et Stéphanie et le reste du groupe qui se compose de Robert, Isa, Bruno, Adèle, kiki et Gilles. C’est la rentrée spéléo pour le club et nous sommes donc 9 à y participer.
Nous irons faire l’aven des 4 croix du Sud. C’est un aven que je ne connais pas mais que Patrick et Stéphanie ont déjà fait. Nous nous équipons et après la préparation des kits équipements
nous partons en direction de notre objectif.
Patrick équipera le début du réseau vertical et moi je
finirai la dernière partie. Ce n’est qu’un moins 51m mais c’est très bien pour une remise en jambes.
Une fois arrivé au trou il nous manque un kit avec la corde de 40m !! Celui-ci est resté bien au chaud dans la voiture de Robert. Il va falloir se débrouiller avec la seule corde de 88m.
Patrick s’engage dans l’entrée béante et je le suis. La mousse est bien présente dans cette première partie et le pied glisse facilement sur la roche. La prudence est de rigueur. Nous partons avec l’esprit d’économiser le maximum de corde tout en respectant le confort et la sécurité. Départ sur corde tendue vers un arbre qui amorce la verticalité du trou. Il se rappelle facilement la configuration du réseau et ne perd pas de temps dans la recherche des points d’ancrages.
Je m’attache à vérifier les nœuds et le confort de l’équipement. Il n’y a rien à dire si ce n’est qu’après quelques mois de repos il faut tranquillement se remettre dans le bain et respecter les principes de sécurité. Un beau Y plein vide est la difficulté principale à franchir avant d’atteindre le pan incliné qui donne accès au P20.
Nous atteignons rapidement ce dernier et Patrick va pouvoir me passer le relai.
J’équipe le pan incliné et me dirige vers la tête du puits qui présente un goujon et un spit bien placés.
Une fois le sommet équipé je file dans le puits et au bout de 8m une belle concrétion se présente pour réaliser un bon fractionnement. Les 12 derniers mètres se font plein pot. J’arrive sur un pan incliné de pierres qui prend la direction du fond 8m plus bas.
Toute l’équipe se rejoint en bas sauf Isa qui avait décidé de remonter à mi-parcours.
Le selfie habituel et nous remontons.
Je resterai avec Bruno qui a décidé de tout déséquiper.
Il est 14h15 lorsque nous nous retrouvons tous pour prendre la direction des voitures.
Cette fois, l’apéro, c’est pour moi en l’honneur de mon mariage !. Cédric nous a rejoint tandis que Gilles a dû partir vers de nouvelles aventures.
A la fin du repas nous réalisons un comptage et une vérification du matériel club de façon à orienter les prochains achats.
C’était une belle journée passée entre amis autour et dans un très bel aven
Gé
ps: photos Kiki, Robert et Gégé
Pour cette dernière sortie du mois de juin (pour moi!), nous nous retrouvons à 4 (Adèle, Bruno, Cédric et moi-même) sur le parking du Dragon à 10h. Il fait bon et nous prenons le temps de nous équiper et de préparer les kits si bien qu'il est 11h lorsque nous prenons la direction de l'aven JP Claustre. Cette fois nous tenterons d'atteindre le siphon terminal à -103m.
Après 20mn de marche nous atteignons l'aven. L'ayant déjà fait et pour gagner un peu de temps je vais équiper les 2 ressauts d'entrée (2xR3), le P6, le grand puits (P43) ainsi que le P17 qui mène à notre point repas. Il est 12h et je m'enfonce dans le premier ressaut de 3m (C10) qui nécessite un peu de contorsion pour ne pas se bloquer surtout avec un kit bien plein.
Cédric me suit avec le matériel qui permet d'équiper la suite du réseau. Adèle et Bruno fermerons la marche. Le deuxième ressaut est franchi (C88) et j'arrive sur la tête du P6 qui me présente 3 spits en très mauvais état. Ce sera un AN sur une belle concrétion avec un doublage réalisé avec la corde. Je file dans le puits.
Me voilà à la tête du P43. 2 beaux spits sont bien plantés juste en face de moi mais celui qui permettrai de faire une belle déviation n'est pas rassurant. Je préfère filer dans le puits et chercher un autre amarrage qui me permettrai d'éviter le frottement que je devine plus bas. A environ 5 m du départ une belle colonne se présente et je l'utilise comme fractio. Je me lance dans le puits à la recherche de 2 spits qui selon mon souvenir ne sont pas loin d'une lame. Je les trouve enfin juste en dessous d'une concrétion sur laquelle je voulais installer un AN. Une fois la corde installée sur les spits je me lance dans la dernière portion du puits. J'arrive sur le balcon à -56m. je décide de le franchir et d'aller équiper la tête du P17 en attendant la corde suivante.
Cédric me rejoint. Je change de corde (C35) au niveau de la tête du puits et je continue ma progression à la recherche du prochain fractio. Tout le monde suit rapidement et sans encombre. Il est 13h50 et nous sommes à la base du P17 pour nous ressourcer en toute convivialité.
14h30 c'est Bruno qui prend la suite et qui part à la recherche du P18. Après avoir franchi un passage pas trop large la suite se dessine au fond d'une petite niche. 2 spits sont visibles dans le départ du puits, mais pour y aller nous discutons sur la meilleure façon pour ne pas que la corde frotte. Nous mettons une dev en place mais une fois Bruno engagé dans le puits il voit un spit que l'on ne pouvait pas voir de l'extérieur. Il équipe rapidement le fraction qui évite tout frottement puis il va équiper la tête du P18. Il file rapidement au fond. Adèle le suit. Je serai le troisième et Cédric le dernier. Une fois arrivé au fond je vois Bruno et Adèle de l'autre côté d'une faille qui me semble pas très large. Effectivement cette faille n'est pas très large car j'ai bien senti le passage étroit surtout au niveau du croll..
Nous nous retrouvons tous les 4 face au P7 qui est encore moins large. Après une courte réflexion ce sera notre final. Il ne nous manque que 11m pour atteindre le siphon mais il faut savoir s'arrêter et ne pas tenter le diable. Selfie habituel et nous prenons la direction du retour.
Ce samedi 6 garris se retrouvent du côté de la Sainte Baume pour aller visiter l'Aven grotte Mistral.
Rdv fixé à 9h pour démarrer la marche d'approche dans un cadre magnifique au dessus du vallon du Pommier.
Après 20 bonnes minutes, nous arrivons devant le porche d'entrée. Le temps de s'équiper et répartir les kits et c'est parti.
Cédric passe devant pour équiper la première partie. Une galerie confortable amène sur un pan incliné qui débouche dans le premier puits du réseau. Nous avions prévu un poil court pour cette partie, mais la base du premier puits est atteinte "juste ce qu'il faut"
Tout le monde suit, et nous nous engageons dans la suite de la galerie qui est très spacieuse et haute de plafond. Nous traversons la partie semi-auqua-boueuse du "lac" via la vire, puis la galerie fait un angle de 90° et un nouveau pan incliné suit débouchant dans le deuxième puits.
Denis équipe cette partie, main courante, tête de puits. Ca glisse pas mal sur les parois mais tout le monde descends sans encombres pour se retrouver dans une grande salle boueuse. C'est là que nous prendrons notre casse croute avant de faire l'escalade dans la paroi de glaise (miam, c'est top, ça colle pas du tout!) qui permet d'atteindre la suite : une petite galerie menant au puits de 22m.
Bruno prend le relais de l'équipement. La tête de puits n'est pas terrible. Un spit avec une plaquette, et d'autres spits pas très engageants. On hésite un moment, mais on se dit que ça serait dommage de ne pas poursuivre. On sécurise cette tête de puits et Bruno entame la descente. Le puits est fractionné 3 fois au départ. Pas facile de trouver les amarrages. Pas de naturel possible et il faut aller à la pêche au spit. Difficile d'éviter tout frottement.
Le puits assez marron au départ, devient propre et très joli dans sa deuxième portion. Le volume est sympa et les parois très déchiquetées. Le fond est constitué d'une coulée de calcite blanche : terminus de notre visite (-60m).
A la remonté, nous ferons une incursion dans la salle du chien et son puits terminal assez sympathique également.
Gérard et Denis déséquiperont la cavité. Tout le monde ressort vers 17h. Retour aux voitures bien pourris par la boue : les cordes et le matériel ont bien ramassé la glaise...
Gérard, sorti en premier a déjà filé, quant à nous, nous profiterons une dernière fois du superbe cadre en sirotant des bières bien méritées!
Cédric
Malgré le temps frais et faiblement pluvieux, ce samedi, 6 Garris sont présents sur le massif de la Sainte Baume.
Objectif du jour, le gouffre de la Méfiue.
Les dernières infos sur le gouffre nous apprennent que du CO2 est potentiellement bien présent. Soit, nous embarquons un détecteur d'O2 afin de sécuriser notre progression sous terre.
Cédric commence l'équipement du puits d'entrée jusqu'au "méandre" qui débouche après quelques dizaines de mètres sur le premier ressaut annonçant la suite des puits.
. Nous utiliserons l'équipement en place pour descendre ce petit P6 qui nous dépose au sommet des prochains puits.
A ce niveau le taux d'oxygène est de 19,5%, tout va bien.
Patrick prend le relais et équipera les 3 puits (P9, P13,P25)
En bas du P9, le taux d'O2 descend à 18,5%. Il ne bougera plus jusqu’au fond.
Les puits s’enchaînent rapidement et l'arrivée dans la salle du fond est bien arrosée. Il faut dire qu'il a pas mal plu ces derniers temps.
Le temps de faire le selfie et tout le monde remonte.
On ressent une petite gêne à la remontée au niveau du deuxième jet. Mais ça passe sans soucis.
Bruno déséquipera la série de puits du fond tandis que Stéphanie se chargera de la partie entrée.
Retour à la surface dans une ambiance sableuse mais sans pluie.
Le vent souffle bien fort et nous trouvons un endroit à l'abri pour déjeuner.
Sur le retour, nous allons jeter un oeil au Grand Clapier magnifique gouffre du secteur avec son entrée en entonnoir impressionnant.
Une belle sortie, il reste pas mal de trous à faire dans le secteur!
Cédric
Herrick me propose une balade improvisée sur Tourris en après-midi...Je saute sur l'occasion moi qui suis depuis quelques temps, trop longtemps devenu casanier (Haaa la santé).
Arrivés sur Tourris, nous laissons une ruine imposante sur la gauche (ancienne verrerie) et nous garons juste avant le domaine du même nom.
Un chemin très confortable nous mène, en pleine forêt, au bout d'une vingtaine de minutes à la grotte (ancienne carrière de sable).
Dès l'entrée, le décor est planté, nous allons progresser dans quelques salles volumineuses.
Au détour d'une galerie, nous tombons nez à nez avec un panneau richement décoré de divers dessins relativement récents. (gare aux facs-similés!) 😋
Lors de notre pérégrination "grottesque", un beau lion, tout dessiné au charbon de bois nous observe. Herrick aura le courage de lui rajeunir sa crinière!!! 😉
Nous continuons la visite, parcourant diverses galeries remontantes dont le plafond garde les stigmates de tirs de mine et marques de pic.
Cette carrière alimentait en sable la verrerie créée en juillet 1826. Ce sable mélangé à la chaux (nombreux fours à chaux en forêt) servait principalement à fabriquer des "dames Jeanne" en verre blanc entourées de protection ou des dames Jeanne plus costauds sans protection nommées....."Tourris"
La visite, très agréable se termine.
Nous avons passé un bon après midi en pleine forêt.
Sympa de m'avoir fait découvrir ces lieux Herrick
Kiki
Ce samedi seulement 3 garris (Stéphanie, Patrick et Cédric) ont répondu présent et sont au rendez-vous au chêne Mistral sur Siou Blanc.
Objectif de la journée : visiter le 4 Croix Sud, longtemps désiré, jamais approché. Ça sera chose faite ce samedi.
Le temps est particulièrement printanier en ce début février et arrivés devant la cavité nous avons déjà bien chaud!
Cet aven se présente avec une belle et vaste entrée qui annonce les beaux volumes plus bas.
Patrick équipera la première partie et Cédric s'occupera de la seconde. C'est parti et c'est très agréable dès le départ. Le puits d'entrée est bien équipé et les tours de clés s'enchaînent sans difficulté pour Patrick. L'équipement sera confort (Stéphanie y veillera particulièrement).
Après une descente fractionnée une fois jusqu'au premier palier (un gros bloc coincé dans le puits) nous décidons de passer côté paroi pour atteindre la lucarne qui donne sur la diaclase certes plus étroite que le P30 mais qui doit nous entraîner à équiper. Tout le monde s'engouffre dans cette faille et Cédric prend le relais. Un couloir descendant file droit vers un premier puits de 5-6 mètres. Vite descendu, on ne trouve pas vraiment d'endroits pour faire un équipement propre.
Ça discute, ça prend son temps et on se dit qu'après tout au lieu de s’emboucaner à passer par la diaclase étroite, nous pourrions tout aussi bien profiter des beaux volumes jusqu'au fond.
Hop, machine arrière et tout le monde se retrouve dans le grand puits pour continuer la descente.
Arrivés au pied du puits d'entrée un palier très confortable permet d'équiper une main courante qui débouche sur le dernier puits de 20m.
Une bonne tête de puits sur deux goujons et c'est parti pour la descente terminale.
Jusque là très minéral, le dernier puits est plus humide et plus décoré.
Il nous dépose dans une faille spacieuse en pente qui continue sur quelques dizaines de mettre. Les parois sont couvertes de coulées de calcites bien propre. C'est assez joli.
Le selfie devant les hôtes des lieux, et c'est parti pour la remontée.
Stéphanie part devant suivi de Cédric. Patrick déséquipera le P20 et au palier, Cédric prendra le relais.
Mais surprise! Stéphanie se propose pour déséquiper la dernière partie!
C'est une première pour elle et elle ne rencontrera aucun souci.
Nous ressortons de ce trou bien content de l'avoir fait. C'est une belle cavité très "propre" et donc agréable à visiter.
Retour aux voitures, pique nique au soleil sous le chêne Mistral. On se dit que ça serait pas mal de faire des cavités dans le coin... mais il est temps de rentrer dans nos pénates.
Encore une belle journée sur et sous terre.
Cédric
Lei Garri Greu - Spéléo-Club du Beausset
Chez Mr Christian LIGUORI
397 chemin des bonnes herbes
83200 TOULON