Une très bonne opération pour Mathilde qui, même si elle ne recommencera pas spontanément à visiter des cavités, aura su se dépasser pour faire cette sortie. Bravo!
SPÉLÉO CLUB DU BEAUSSET
LEI GARRI GRÉU
Une très bonne opération pour Mathilde qui, même si elle ne recommencera pas spontanément à visiter des cavités, aura su se dépasser pour faire cette sortie. Bravo!
Un repas bien mérité toujours dans la bonne humeur.
Cette activité a encore confirmé que l'esprit d'équipe est primordial et que les techniques de réchappes sont importantes à connaître.
Gé.
Ce matin nous sommes 8 (Isa, Stéph, Robert, Patrick, Gilles, Dimitri, Cédric et moi-même, Gégé) pour reprendre en douceur dans 2 petits avens (Le Baobab et La Tarentaise). Le rendez-vous est fixé à 9h30 sur le parking du Dragon mais en arrivant à 9h20 je constate que tout le monde est présent.
C'est un bonheur de se retrouver en ce début d'année pour reprendre l'activité. Le temps est couvert mais ça doit passer. Nous formons 2 équipes :
- la première équipe (Isa, Stéph, Patrick, et Cédric) ira dans la Tarentaise,
- la seconde équipe (Gilles, Dimitri, Robert et Gégé) dans le Baobab.
Le but est que les 2 équipes puissent faire les 2 avens. Nous nous équipons et nous prenons la direction des trous pour arriver sur place vers 10h20.
Gilles équipera le Baobab et Cédric La Tarentaise.
On s'équipe....
Exploration La Tarentaise :
Equipe 1 :
Isabelle, Stéphanie, Patrick (Thierry pour les intimes) et Cédric partent donc pour la visite de la Tarentaise. Je (Cédric) suis le préposé volontaire pour équiper la cavité.
Déjà visité il y a 2 ou 3 ans, je me souviens de la configuration générale de l'aven, mais plus des détails.
Je me lance donc dans le puits d'entrée suivi par Patrick.
L'équipe 1 rentre dans La Tarentaise
Arrivés sur le plan incliné, qui est plus un balcon, et sa main courante, il est temps de se jeter dans le puits principal (un P19) qui nous amènera au fond du gouffre. Un amarrage naturel + 1 spit feront l'affaire pour la tête de puits. La descente continue avec la pose de 2 fractios (dont un, mouais, pas très utile, une dév aurait suffit). Point positif, la remontée sera plus rapide!
Arrivés en bas, tous sains et saufs (physiquement, j'entends), 3 loirs sortent de leur niche effrayés par nos lumières et notre discrétion légendaire... :-)
Quelques photos, un selfie, et hop, tout le monde remonte à bon rythme pour laisser la place à l'autre équipe qui sort du Boabab voisin (la synchro était presque bonne!).
Cédric
Pendant que l’équipe 2 fait le BAOBAB, Cédric, Patrick, Stéphanie et moi nous dirigeons vers la Tarentaise. La cavité est fermée par une petite grille. Pour eux c’est une découverte car cavité jamais faite et pour moi, reprise de la spéléo après quelques mois d’arrêt.
Cédric équipe sous l’œil attentif de Patrick qui surveille et contrôle. Je suis Patrick dans la cavité et Stéphanie ferme la marche. Divers échanges ont lieu entre Cédric et Patrick qui ne connaissant pas la cavité, cherchent la meilleure solution d’équipement sachant que l’équipe 1 avec Robert et Gégé ne manqueront pas d’émettre des remarques si cela n’est pas parfait….
Cédric équipe confort, pose une dév, puis en continuant sa descente et discussion avec Patrick, opte ensuite pour une tête de puits. C’est bon, un amarrage naturel et un spit, et c’est reparti.
Nous pouvons descendre sans problème jusqu’au fond de la cavité où nous sommes accueillis pas 2 petits loirs très mignons. Après nous avoir montré leurs compétences en escalade, les 2 loirs retournent dans leur cachette.
Nous remontons ensuite tranquillement où nous sommes accueillis pas l’équipe 1 qui prend le relai.
Comme c’était une reprise pour moi, je préfère laisser l’équipe faire seuls le baobab et j’en profite pour retourner tranquillement à la voiture et faire quelques champignons au passage (en l’absence de Cédric, j’ai plus de chance qu’il en reste !!!)
Isabelle.
Equipe 2 :
Nous attendons devant la Tarentaise que la première équipe sorte et, pour occuper le temps, Robert nous confie quelques petites astuces sur les nœuds et mise en place du bloqueur de pied. C'est Princesse Stéphanie qui sort la première. Cédric suit puis vient Isa et Patrick.
Ils ont pu observer quelques loirs qui ont été surpris de voir autant de lumières d'un seul coup. Isa décide de retourner à la voiture ce sera suffisant pour elle. Ils ne seront donc que 3 à se diriger vers le Baobab.
Il commence à faire froid et Gilles se décide à pénétrer en premier dans l'aven. Nous lui enchaînons le pas. La configuration est tout à fait différente. Les concrétions sont bien plus nombreuses mais le cheminement jusqu'au fond nécessite l'emploi de plusieurs AN (Amarrage Naturel). Le volume plus vaste laisse la place à une belle coulée stalagmitique offrant de belles couleurs.
Nous suivons rapidement notre premier de cordée pour arriver au fond sur un sol de glaise et de petits cailloux. Mais pour nous pas de présence de loirs, cependant il me semble les avoir entendu gratter au fond d'une fissure. Le selfie habituel ( flou ! ) et nous reprenons le chemin du retour. C'est Dimitri qui va déséquiper. Il est 14h30 lorsque nous retrouvons le premier groupe au sommet du Baobab.
Gégé
Quelques concrétions...
Remontée vers la surface...
Equipe 1 :
Après avoir équipé le premier aven (Baobab), pas mal de se retrouver à descendre un trou déjà équipé!
Isabelle qui est en phase de reprise nous abandonne lâchement et nous voilà 3 à descendre dans le Baobab. Un aven constitué de 3 puits qui se suivent séparés par les petits paliers ma foi, assez conforts!
Les puits sont sympas, le premier plutôt en configuration faille, les 2 autres (P6 et P19) plus circulaires et bien érodés. Peu de concrétionnement mais les volumes et les verticales sont belles.
Au fond, une petite salle avec un puits remontant et de beaux travaux de
désobstruction passés. Nous sommes dans des couches de marnes et le boyau
ouvert et agrandi bute sur une petite flaque d'eau... Pas de suite évidente.
Tout le monde remonte et Patrick (heu.. enfin Thierry) déséquipe la cavité.
Cédric
Equipe 2 :
10h35 Gilles s'enfonce dans l'aven. Je le suis et nous échangeons sur la méthode d'équipement de ce puits qui présente une belle configuration. Gilles retrouve les réflexes et atteint rapidement le premier palier à-9m. Il change de corde en s'assurant de bien les lier entre elles et continu de descendre dans les ténèbres.
J'atteins à mon tour le palier et réajuste simplement les longueurs de corde de façon à faciliter la remontée. Dans sa descente il rate une déviation mais sans s'affoler décide de remonter sur la corde pour aller l'installer. Une fois mise en place, il reprend son objectif d'atteindre le bas du puits.
En route vers de nouvelles aventures !
Tout à coup le détecteur de CO2, installé sur mon haut de baudrier, se met à sonner !. Il indique 0,4% de CO2. Le gaz est là…mais nous respirons bien.
Le bas est à 18m. On tente le coup en ne perdant pas des yeux le détecteur. Le taux ne varie pas jusqu'en bas. Il est 11h40 lorsque nous nous retrouvons tous pour le selfie habituel. Gilles remonte en premier, je le suis ensuite ce sera Dimitri et Robert qui fermera la marche. 12h30 toute l'équipe est dehors. Direction La Tarentaise.
Gégé
La remontée
Retour à la bergerie :
Sur le chemin du retour Cédric n'oubliera pas de récupérer ses champignons laissés quelques heures plus tôt bien dissimulés des regards. On retrouve Isa qui elle aussi présente une belle poche bien remplie.
On se change et direction les tables de la bergerie pour déjeuner. Comme d'habitude les blagues vont fuser de tout part et chacun en aura pour son grade. Il est à noter que nous avons créé un nouveau indicateur de bien manger, ce n'est plus le NUTRI-SCORES mais bien le FLATU-SCORES qui est beaucoup plus parlant, voir sonore et odorant ! Cependant celui-ci est basé sur l'évaluation de chacun et peut différer selon les sensibilités!!!
Gégé
Le temps est couvert, quelques gouttes tombent et il ne fait pas hyper chaud sans soleil. Heureusement il n'y a pas de vent et nous allons prendre notre déjeuner pique-nique à la bergerie de Siou Blanc.
Une petite journée de reprise bien sympathique pour redémarrer l'année!
Cédric
Nous sommes 4 Garris présents en ce samedi de novembre. Le temps est beau et pas trop froid sur le plateau. C'est calme... Quel bonheur!!
R.DV à la bergerie de l’O.N.F des Morières pour préparer le départ vers le ragage des Fenouils. Une des belles cavités de Siou Blanc.
Pour éviter de tout se trimballer, Robert monte le matos et Glwadys en bagnole. Gérard et moi montons par le sentier qui suit le vallon pour rejoindre la piste. Un bon échauffement.
Arrivés à destination, on s'équipe on prépare les kits. Nous passerons par l'ACT27 aujourd'hui.
Equipement entrée
Gérard équipe, il est suivi par Glwadys, qui est suivie par Cédric qui est suivi par Robert qui... ferme la marche.
Le puits d'entrée est déjà plutôt sympathique. Arrivés en bas de celui-ci, on débouche dans la salle du Géant et le panorama est... Whaouuu!
Cette salle est vraiment immense et surtout avec une hauteur qui donne le vertige.
Tout est magnifique ! Le lieu a sûrement vu passer beaucoup d'eau. Les coulées de calcites sont volumineuses et couvrent tout le sol de la salle.
Descente dans l'abîme
Une main courante sécurise la progression vers les puits terminaux de cette salle.
On laisse la vire qui débouche dans la salle du Dôme pour descendre vers le fond. Quel volume!!
Des coulées sur des pans de parois de plusieurs dizaines de mètres. C'est vraiment beau!
La merveilleuse Salle du Géant
L'équipement du prochain puits, vers le fond de -80m ne sera pas évident ( 2 P10 et absence de spits, peu d'amarrage naturel) mais ça passe.
Robert finira l'exploration du dernier puits un peu gazé. Ça reste bien sympathique !
Descente dans les 2 P 10 qui mènent à -80m
Le fond à -80m avec un peu de CO2
Le froid et la faim se font sentir. On repart pour aller déambuler dans la galerie concrétionnée en direction du P45.
Encore des choses à voir un peu partout jusque à la dernière salle qui permet d'accéder à la suite de l'aven : le puits Christian que nous ne descendrons pas
Visite de la belle galerie
Les salles sont de plus en plus boueuses au fur et à mesure de la progression mais malgré le sol couvert de glaise, on devine les anciens gours dont certains sont biens profonds.
L'ensemble de la cavité est sympa, les volumes et les concrétionnements sont vraiment exceptionnels pour le secteur.
Pause et selfie
La remontée se fera tranquille et Glwadys déséquipera les deux derniers puits.
Remontée vers la surface ... Comme d'hab, c'est la Miss Glwadys qui s'y colle !
La Miss dans ses exploits
La sortie se fait à une heure plus tardive qu'anticipé : on a faim!
Le temps de trier/ranger le matos, se changer (parce qu'il fait frais dites moi!) et on grignote un bout après avoir passé une belle journée.
Le retour ce fera presque de nuit.
Vivement la prochaine !
CEDRIC
Sortie au crépuscule ( des Dieux ) et repas froid dans le froid.
Nous nous sommes retrouvés ce samedi matin à 9h00 sur le parking de Morières le Cap.
Il y a Robert, Gé, Patrick, Stéphanie, Philippe, Glwadys et moi (Gilles).
L'entrée du trou est à 3 km du parking dont 2,5 km de piste.
Arrivés au champ, nous nous habillons rapidement et nous partons pour 25 minutes de marche dans la forêt.
Il n'y a pas de chemin tracé et nous aurions dû prendre une machette pour faire le passage.
Equipement et progression maquis
Au bout de quelques rebroussements et grâce au GPS nous trouvons l'entrée de la cavité : c'est un simple passage sous un gros bloc.
11h début de la descente. Gé part équiper la cavité sur les infos de Robert. Comme d’habitude, nous avons un détecteur de Gaz, celui-ci est un O2. En surface 20,9.
L'entrée, un peu resserrée en boîtes à lettres, s'élargit au bout de 2 mètres pour déboucher sur un beau puits de 30 mètres de haut.
L'entrée et l'attente de l'équipement
Un fractionnement et une déviation plus tard, nous sommes en bas du 1er puits bien vaste mais qui semble bouché.
La suite est sur la droite avec une remontée aux bloqueurs de 8 mètres grâce à une corde fixe. Pour des raisons de sécurité, nous posons une corde du club en parallèle.
Descente, assurage et remontée du Puits de 8m
Nous contournons une grosse coulée et arrivons devant un petit puits de 10m environ équipé lui aussi en fixe. Comme auparavant, nous mettons une corde du club.
Un cheminement dans de gros blocs nous laisse deviner la suite.
3 eme puits à équiper en double et passage entre les blocs
Nous arrivons dans une belle salle avec un plafond où de grosses stalactites en forme de carotte agrémentent les lieux.
Les concrétions sont vraiment très belles et très propres : des couleurs ocres, des formes arrondies et/ou dentelées.
Salle des carottes et dentelles...
Toujours à travers les gros blocs, nous enchaînons avec deux petits puits pour arriver dans la salle du fond : -67mètres.
Le détecteur O2 annonce 20.2, soit 0.7% de CO2.
Malgré cette faible teneur, les personnes sensibles ressentent un léger essoufflement.
Sortie des blocs et attente remontée.
Une petite pause avec barres de céréales et eau puis la traditionnelle photo souvenir : bonne du 1er coup !
Photos surprise et le traditionnel Selfie - du premier coup !!!
Nous remontons.
Glwadys déséquipe sous l’œil vigilant de Robert. (Goujons en place)
La remontée est facile, sans grande longueur.
Remontée vers la surface...c'est parti !!!
Seul le retour dans la boîte aux lettres du début frotte un peu !
15h on est tous sortis !
Recherche du GPS de Robert (pour retrouver la trace), bien rangé sur la poche du sac à dos (merci Philippe)
La sortie étroite et Glwadys en plein deséquipement
De retour sur le parking nous prenons un casse-croûte, un verre de bière pour les uns, un verre de Beaujolais Nouveau pour les autres, quelques photos, ... on range le matériel.
17h fin de l'affaire, on rentre à la maison !
Merci à Robert pour l'organisation générale.😘
Merci à Gé pour l'équipement de la cavité.😘
Merci à Glwadys pour le déséquipement.👍😘
Merci à Philippe pour l'absence de situation catastrophique habituelle ...👍😁🤞
Gilles
( avec complément de Robert )😍
Equipement:P30 C56, Escalade C17, Ressaut post escalade C20, P6 C20.
RDV est donné au parking du Casino du Beausset pour 9h20. Tout le monde est à l’heure !
Amandine, Glwadys, Isabelle, Christian, Philippe et Robert sont présents.
A noter qu’Amandine et Isabelle feront seulement acte de présence en surface et profiteront du soleil.
Départ vers l’abîme et équipement des prétendants. En effet, il y a un mois, un entrainement sur falaise avait permis à notre jeune recrue Glwadys de se perfectionner et à Philippe de reprendre en main les manœuvres sur cordes.
Donc c’est le grand jour pour mettre tout cela en application ; pour Glwadys d’équiper une cavité avec des cordes et des fractionnements et pour Philippe de se confronter au vide et équiper une vire.
Equipement du groupe et direction le gouffre situé à 100m environ.
Equipement et mise en place des ateliers
Christian et Philippe prendront la potence comme atelier tandis que Glwadys et Robert équiperont la descente en face qui comporte plusieurs relais.
Un dernier contrôle de l’équipement des "novis" et nous voilà au bord du gouffre.
Celui-ci présente une entrée de 20m de diamètre environ pour une profondeur de 22m qui impressionne un peu Glwadys. Je commence donc à équiper les différents relais pendant que la miss me suit pour apprendre les gestes et la technique. Arrivés au fond, nous visitons l’ancien Maramoye qui est toujours aussi beau et grandiose.
Retour au pied du puits, Robert remonte et Glwadys le suit en déséquipant l’aven en découvrant le portage du kit, "compagnon fidèle de l' équipeur" !
Glwadys en plein équipement.
Pause-déjeuner, pour une fois on mange vers 13h00, horaire plutôt rare en spéléo.
A noter les petits gâteaux préparés par Isabelle dont le passage de vie à trépas s’est fait à la vitesse de la lumière ! Merci à Philippe pour sa bonne bière bien fraîche.
Puis on inverse les rôles, Glwadys se lance dans l’équipement sous le regard vigilant de Robert. Tout se passe bien, les nœuds sont bien confectionnés, les Y bien placés.
Nous voilà au fond du premier puits et nous dirigeons maintenant vers la suite de l’aven pour faire découvrir à Glwadys les gros volumes des réseaux inférieurs.
Le premier puits débute par un passage étroit nommé « boîte aux lettres » suivi d’un puits de 5m.
Exploration des grands réseaux
Nous arrivons dans une belle galerie déclive et faisons un relais sur une belle coulée avec de très bons appuis pieds.
La suite se présente par un puits de 25m qui a la particularité d’être très glissant suite aux passages répétés des spéléos.
Un amarrage avec 2 sangles longues nous donne accès à la vire. Hélas, au bout de 5m, la présence de gaz CO2 nous oblige à clôturer notre exploration. J’en profite pour sortir ma lampe de 4.000 Lumens pour éclairer le plafond et les galeries gigantesques.
Retour vers la surface et, bien sûr, c’est la Miss qui déséquipera!
Les nœuds sont un peu dur à défaire mais la corde "s’enkite" bien. Passage de la boîte aux lettres dans l’autre sens et nous voici au pied du premier puits grandiose en pleine forêt Amazonienne.
De mon jeune âge je n’avais souvenir d’une si grande et si luxuriante végétation !
Sortie de la BAL et végétation.
Je remonte le premier puits mais un bruit bizarre se fait entendre, comme un éboulement. En fait, il y a un chasseur en surface qui tire au fusil.
Gwladys remonte et déséquipe aussi le dernier puits. Nous regardons l’heure et pensons que nos compagnons nous ont abandonné suivant le scénario prévu. Que nenni, les voici tous rigolards avec la banane !!! Le chat noir a encore frappé ! Effectivement, ils sont bien descendus au Beausset pour déposer Philippe à sa voiture et Isabelle à Ollioules, mais…les clés de la voiture étaient bien au chaud dans le bidon étanche au fond du premier puits !!! Ouais, pas un pour rattraper l’autre !
Bref, on refait les voitures, on trie le matos, on récupère … les clés et on se dit au revoir et à la prochaine fois pour de nouvelles aventures.
Robert
Nous serons quatre à descendre dans l'abîme aujourd'hui.
Derniers préparatifs avant la descente.
Pendant que Robert et Glwadys se dirigent vers la voie intéressante pour l'apprentissage à l'équipement, j'équipe la potence, voie royale et rapide vers le fond, Philippe me suit.
Nous allons tous deux nous afférer à l'équipement horizontal d'une vire.
Notre binôme ne chôme pas: Etude du noeud de 8, du noeuds de vire et passage à l'équipement pour Philippe.
Vers midi, c'est l'heure du ventre, nous quittons cet endroit féérique en remontant par la corde de la potence.
Personnellement, j'en bave énormément durant la remontée, je n'ai quasiment plus rien fait de physique depuis 8 mois....
Après un pique-nique bien sympa (merci Isa pour les tits gateaux), nous retournons à nos sites de formation.
Nous empruntons la corde équipée par Glwadys, Philippe s'enhardit, je le suis durant la descente.
Arrivés en bas, nous reprenons l'équipement de la vire, l'autre binôme se dirige vers la boite aux lettres.
Le temps passant... nous n'avons pas le temps de tester la montée vers une tête de puits équipée plus haut ni la descente sur une TDP à équiper plus bas. Philippe déséquipe toute l'installation, il est 16h30.
LE CADRE EST MAGIQUE!
Nos affaires vite remballées, Isabelle, Philippe et moi-même nous engouffrons dans le 4x4 en direction du Beausset, nous voulons tous trois rentrer avant la nuit., comme prévu.
Nous attendons à tous moments par sécurité, en cours de route, le coup de fil imminent de Robert nous indiquant que tout est ok... (On l'a laissé au niveau de la boite aux lettres).
Mais tout ceci était sans compter sur la distraction habituelle de Philippe:"les gars, j'ai oublié mes clés de bagnole là haut"!!
Nous remontons donc au Maramoye où nous croisons pile le binôme Robert/Glwadys sortis du trou!
Tout finit bien! Comme d'hab
Vous avez le bonjour du chat noir! LOL
Kiki
..
RDV fixé à 9h30 par Gérard, le Gentil Organisateur.
Nous sommes les premiers arrivés mais le temps de décharger la voiture, le reste de l’équipe arrive. Sont présents: Gégé, Robert, Glwadys, Kiki et Philippe.
Equipement des membres du club. Philippe a apporté des viennoiseries
Direction l’aven du Palan soit moins d'une minute de marche d’approche.
Gérard équipe suivi de Glwadys puis Robert.
Comme convenu, Christian, fait un gros rappel sur les manips à la descente et à la remontée à Philippe (tous deux n'ont pas été présents durant des mois).
Nous ne les attendons pas, notre but étant d'aller au bas du P31.
Glwadys descend encadrée par Gégé et moi-même.
Arrivés au palier à -12, toujours pas de CO2, mais il suffit de descendre des
blocs un mètre plus bas, l’alarme retentit : 1,7%.
On continue à descendre mais on se passe la consigne de faire une mesure en tête de puits ( P31).
Arrivés au but, le détecteur annonce 2,2% de CO2. Il est vrai que sans cette information, on se sent un peu essoufflé mais sans plus.
Gérard équipe le puits en provisoire histoire de voir si on a assez de corde. En effet, le rééquipement de la cavité avec des broches et en plus double en tête de puits, nous oblige à faire nœuds Mickey (grandes oreilles ). Mais chaque nœud « consomme » 3 à 4 m de corde. A ce tarif là, bein …il manque 10m de corde pour arriver en bas du P31.
Pour la prochaine fois ce sera une corde de 70m et au moins 35m pour le P31 au lieu d’une 90m.
Bon, cela fait beaucoup de grains de sable et on décide de remonter tranquille. J’accompagnerai Glwadys tandis que Gé va déséquiper. Dans la montée un bruit sourd vient perturber l’ambiance générale. Effectivement le kit réservé à la corde et remonté par Gé vient de se faire la malle, il est venu sur poser sur le palier juste au-dessus du P31. Ouf ! Bon ben il n’y a plus qu’redescendre pour le récupérer.
Arrivé au palier -12, je rencontre Philippe qui a eu un cours particulier par Christian.
Là, il doit remonter aux bloqueurs, mais l’affaire est plus difficile car il remarque que son pantin (bloqueur pied) est monté à l’envers. Grosse rigolade et remise dans le bon sens et il remonte tranquille.
Gérard qui déséquipe nous rejoint et tout le monde sort de l’aven.
Christian observe avec un œil inquisiteur le passage du dernier amarrage en Y et détaille la technique de chacun, à Philippe.
Chacun sort son repas, vins de Myrte et d’Orange sont présents ainsi que les tomates cerises et les cannelés d’Isabelle. Philippe sort sa traditionnelle bière du Nord elle est fraîche et bien agréable.
Le temps passe et seuls Glwadys et moi-même avons le courage ( et l’envie !! ) de faire de l’entrainement en falaise. Un quart d’heure de marche et voilà la miss au pied du mur. Apprentissage des nœuds usuels, fixations de plaquette avec clé de 13, poses d’amarrage sur broche, descente avec un gros kit, et bien sûr équipement d’une vire et descente sur relais déporté ( pieds dans le vide ) sont au menu.
Il temps de tout ranger et retour à la voiture.
On charge celle-ci mais au moment de démarrer…bein pas moyen!! Le tableau de bord affiche n’importe quoi. Ben oui, je lui fais le coup de la VRAIE PANNE !!! A noter qu’à la Bergerie il n’y a pas de réseau GSM.
Un groupe de randonneur m’amène donc dans un endroit qui capte pour prévenir Christian que j’ai besoin d’aide et Glwadys rencontre un randonneur du Castellet qui la redescend chez elle.
Le lendemain le dépanneur diagnostique une panne de batterie.
Voilà une journée bien remplie de souvenirs heureux et dont on se souviendra longtemps.
En route pour de nouvelles aventures.
Robert
Les adhérents des LGG ne sont pas nombreux à participer cette journée spéléo.
En effet, nous ne sommes que 4 à être dispos (Robert, Cédric, Jérémy et moi-même). Eh bien, cela ne va pas nous démoraliser pour autant !. Un coup de fil à Robert et on met au point 2 avens que nous n'avons jamais fait "Le petit jas de Laure" et une découverte signalée à Robert par un chasseur que nous allons baptiser "Rita" du nom de la chienne pas de Robert mais celle du chasseur !!.
Kiki était également de la partie mais malheureusement une nuit difficile a eu raison de sa motivation. Le RDV prévu à 9h est repoussé à 9h30. Nous sommes présents au niveau de la citerne de la bergerie de Siou Blanc à l'heure dite. Petit débriefing avant de partir et voilà que Cédric (notre cher Président) dans la précipitation de son départ de la maison, a oublié la moitié de son matos !!!. Lui se consacrera à la Bartas et aux champignons. Il faut dire qu'il excelle dans ces domaines......
Gérard
Robert arrive un peu en retard car en route il a rencontré 3 équipes de chasseurs dont Laurent qui nous avait indiqué l’aven Rita.
On déballe tout le matos derrière les voitures et on prépare les sacs pour le portage ( perfo, cordes, barre de 2m pour l’entrée, etc. )
Chacun se répartit la charge et nous voilà partis Robert en tête, avec le GPS.
Arrivé devant l’aven, nous faisons un peu de ménage et on place la barre qui ne servira que d’appui-main car nous avons un doute sur sa stabilité.
Vu notre expérience, le premier à descendre est donc... le détecteur de CO2 de Robert. A partir de -20m environ un bip nous annonce la présence de gaz et donc ce n’est pas aujourd'hui que nous descendrons à – 41m !!!
Robert équipe l’aven et découvre un ancien spit qui après contrôle paraît conforme. Mais le frottement de la corde nous oblige à en planter un second pour faire un amarrage en Y.
Equipement du puits et descente vers l'inconnu.
Descente sur palier et purge du puits des gros blocs tombés depuis plusieurs décennies.
La corde frotte un peu, mais la pose d'une déviation résoudra le problème définitivement.
Arrivé vers -20, Robert plante 2 spits pour faire un double amarrage en prévision d'une prochaine descente.
Mais le temps passe et la présence du CO2 l’invite à remonter. Gérard se propose de descendre histoire de voir. Il arrive à distinguer le fond. Mais sa sensibilité au gaz l’oblige à remonter.
La déviation posée. Vues du palier et du puits non descendu.
Arrivé à la surface, une équipe TV de RF3 capture les premières impressions de Gégé !! Alors, ça gaz ???!😂
En route vers les voitures pour le repas de 13h00 avec saucisson au cerf et paprika apporté par Jérémy et bières.
Un petit café et en route pour l’aven Rita. Robert demande bien que la barre soit portée sur place pour équiper l’aven et indique bien le lieu de RDV.
Que nemi, le duo de choc ( Chapi-Chapo ) part aux champignons et de retour de leur cueillette nous rejoignent bien devant l’aven, mais …sans la barre qui est restée sagement au pied de la voiture !!!
Même scénario que précédemment, c’est bien le détecteur qui fait la première descente.
Pas de sonnerie ou vraiment une de temps en temps donc c’est bon. Robert, bon prince, invite Gérard à faire la première descente. Il équipe le puits à partir d'un arbre.
Descente de Gérard par l'entrée étroite.
Entrée et Gégé en action.
Le puits est bien concrétionné mais sans suite au fond qui présente un évasement. Gérard fait des relevés pour la topo.
Pendant ce temps, Robert brosse la mousse pour marquer l’aven du nom de RITA. Horreur, un nom peint en orange apparaît. Séance décryptage pour les 4 compères et le gagnant est… le chercheur de champignons ( Chapi ) qui décode le nom : MORILLES !!!
Découverte du nom et décryptage
Robert descend dans le puits suivi de Jérémy pour une séance géologique et à la recherche d’une éventuelle suite…Mais c’est bien la fin de l’aven.
Descente / sortie de Robert et Jérémy et le fond du puits.
Fin de l’exploration, tout le monde se dirige vers les véhicules Cédric décide de nous montrer un aven vu il y a 2 ans avec Manu d’Orves….Oui, mais…le Covid a laissé des traces et la mémoire de Cédric n’est plus aussi bonne…dommage.
Un dernier au revoir pour le retour et on pense déjà à la sortie de samedi prochain.
Robert
Cela faisait plus d'un mois que je n'avais pas remis le baudrier et que je n'avais pas tâté la corde. Il était temps de reprendre l'activité car on perd vite les réflexes et la technique. Après concertation avec Robert ce sera le JP Claustre.
Une première pour le club! Effectivement, malgré le grand âge de certains membres personne n’avait encore exploré cet aven.
Malheureusement nous ne serons que 4 à participer à cette sortie (Stéphanie, Patrick, Robert et moi-même). RDV 9h30 parking du dragon
Le sentier est bien marqué jusqu'au DRAGON mais après ?. C'est grâce au GPS de Robert que nous avons pu trouver le trou (merci la technologie!) après 1 km de marche sur piste, sur le lapiaz et à la recherche des traces marrons et caïrns. Il fait chaud et une pose s'impose au bord du trou, histoire de laisser s'évacuer la sueur et partir bien sec à l'intérieur de l'aven. C'est moi qui vais équiper la cavité. Je me mets en tête la topo ( imprimée en A3 par Robert ! ) et le but est d'atteindre dans un premier temps le palier à -56m. La C 100 fera l'affaire.
Je suis immédiatement dans le vif du sujet car le premier ressaut de 3m présente une configuration qui n'est pas des plus vastes et des plus faciles. Le kit pendu dessous se coince systématiquement dans les fissures et ralentit notablement ma progression.
Le deuxième ressaut est plus facile mais il est nécessaire de bien réfléchir pour faciliter sa remontée. Stéphanie me suit et n'éprouve aucune difficulté à franchir le 2 ressauts. Me voilà au pied du P6 et l'aven commence à bien s'ouvrir.
La tête de puits est rapidement équipée. La base de celui-ci donne accès au P43. La configuration de l'aven change complètement et je n'imaginais pas me retrouver dans ce type de puits qui est d'une véritable beauté. Je m'engage dans le puits et me voilà à descendre et descendre sans pouvoir repérer un fractionnement. La corde devient vraiment élastique et il est temps de stopper le yoyo. Une belle lame rocheuse fera l'affaire. La sangle est installée, le nœud de la corde est bien dégagé de la paroi et je file vers la base du puits 15m plus bas.
J'équipe la vire en direction de la suite et j'attends mes coéquipiers qui ne tardent pas à me rejoindre. Stéphanie est juste derrière moi et j'entends la voix de Robert qui me fait remarquer que j'avais raté le fractio à environ 5m au dessus de la lame. Il faut se rendre à l'évidence j'ai vraiment la vue qui baisse!!!. Le fractionnement est repris par Robert et Patrick.
Toute l'équipe est au palier et nous décidons de faire dans un premier temps le P15 et le P27 pour arriver à -96m. Après un échange de kit avec Robert je continue l'équipement vers cette destination. Le P15 est franchi et me voilà dans le P27 mais à environ 15m du fond le détecteur de gaz s'affole, 2% de CO2. Je pense qu'à la base du puits le taux doit être plus important. Pas de risque, je remonte. Retour au palier.
palier
Nous décidons de partir vers le P17. Je rééquipe la vire et je vais chercher la tête du puits à l'extrémité de celle-ci. Je parts dans le puits qui est d'une superbe configuration. J'atteins le palier à environ -80m et j'attends l'équipe.
Une fois tout le monde en bas, nous faisons un point sur le déroulement de la sortie et nous décidons que ce sera le terminus pour aujourd'hui mais nous nous promettons d'y revenir. Il est déjà 14h, une barre de céréales, un peu d'eau, le selfie habituel et l’organisation des kits, nous attaquons la remontée. Ce sera Robert et Patrick qui vont s'occuper du dés-équipement.
Ascension du merveilleux P43, passage des étroitures qui nous obligent à des contorsions, entraide pour la sortie des kits et nous voilà dehors sous une chaleur un peu moins accablante.
Retour vers le parking sans perdre de vue les cairns.
Nous arrivons aux voitures, chacun sort sa chaise, ses bières BIEN FRAICHES et nous attaquons le repas de midi vers 16h30. Celui-ci se termine par le traditionnel gâteau concocté par Isabelle ( clafouti aux nèfles avec alcool et sans supplément ! )
D’un commun accord, nous prenons date pour une prochaine exploration après l’été.
Gérard
Equipement du puits
Départ et descente dans le puits
promenade de santé...
A noter deux petits boyaux verticaux qui correspondent au fond de l'aven.
les deux fonds
Une surprise nous attend...une petite plante a poussé tout au fond de l'aven ( 30m ) et seul un rayon de soleil, tel un oculus, éclaire cette pousse.
La descente
Des concrétions horizontales !!!
Ici encore, le selfie ne marchera qu'au bout du 3eme essai.
Remontée
Gilles doit partir.
Robert continue l'équipement par la pose de 2 spits à l'aven de l'Ours pour faire une descente bien verticale .
Encore une journée bien remplie.
Il est maintenant certain que l'aven de l'Ours et le Ragaï de l'Ours sont bien le même aven.
Robert
Lei Garri Greu - Spéléo-Club du Beausset
Chez Mr Christian LIGUORI
397 chemin des bonnes herbes
83200 TOULON