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SPÉLÉO CLUB DU BEAUSSET
LEI GARRI GRÉU
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Départ pour l'aven du Provençal à 9h30. Nous ne sommes pas nombreux, Gérard, Stéphanie, Patrick et moi même.
Gérard démarre et se charge d'équiper de façon à ce que ce soit très confortable (heureusement car je galère toujours un peu pour me délonger avec mes nouvelles longes).
Nous commençons par un espace un petit peu étroit mais qui se franchi sans difficultés.
Plusieurs puits se succèdent. En premier un P25 qui donne suite à une étroiture assez difficile pour ma part et qui plonge dès sa sortie dans un P10 pour continuer sur un P46.
Nous voilà tous au fond, pour le petit selfie habituel et se faire un petit debriefing de la descente.
Nous mangeons une barre de céréales pour se redonner des forces et nous ne tardons pas à remonter en binôme car il faisait assez froid pour Steph et moi.
Au plus la remontée se fait et au plus on se rend compte que cette sortie se mérite !...
Quelques difficultés sur l'étroiture de retour au dessus du P10. D'épuisement, je reste couchée dans le boyau un petit instant pour reprendre mon souffle et me reposer un peu.
Gérard toujours très patient me motive, m'encourage et c'est Patrick en dernier qui déséquipe.
Nous sortons les uns après les autres en sueur, attendus (surprise), par notre président qui nous a rejoint pour le pique-nique.
Ce sera une pause "déj" bien méritée et riche en discussions, en émotions et en échanges d'idées !
Définitivement... J'adore ce club!
Amandine.
C'est la reprise aujourd'hui et nous nous retrouvons à dix pour reprendre la spéléo en douceur mais avec une belle température extérieure!
Il a été décidé de faire un joli aven à Tourris.
C'est donc Gégé, Christian, Herrick, Cédric, Amandine, Dimitri, Patrick, Stéphanie, Bruno et Adèle ( le grand retour !) qui se retrouvent sur le parking vers 9h15.
Après quelques blagues de retrouvailles et le réglage du nouveau matériel d'Amandine par Gérard, nous partons à l'aventure.
Nous décidons de porter le matériel dans des kits pour s'équiper après l'étroiture de l'entrée.
La marche d'approche de 15 min se fait dans la chaleur et la bonne humeur.
Dès que kiki finit l'équipement du début nous entrons tous nous mettre "au frais" dans la cavité.
Chacun passe l'étroiture à sa façon et nous nous équipons pour descendre le premier plan incliné de la première belle salle. C'est étonnant de voir l'immensité de l'endroit faisant suite à cette entrée si étroite.
Puis Kiki et Cédric continuent l'équipement du premier puits qui nous amène tous au plafond d'une magnifique salle pleine de concrétions.
HERRICK ET LE NOUVEAU KIT "SECOURS"
Nous prenons le temps pour les photos et la découverte de tous les coins.
LE PARADIS SOUS TERRE!
Le petit selfie d'usage est réalisé par Cédric mais il manque Kiki qui est parti équiper le deuxième puits. Le selfie du groupe au complet sera réalisé dans la seconde salle.
Nous remontons tous pour aller visiter la seconde salle et rejoindre Kiki
Encore une belle surprise qui nous attend avec cette deuxième salle magnifique contenant une multitude de concrétions, gours et sculptures naturelles.
On passe du temps, on apprécie cet endroit où nous pouvons être tous ensemble en gardant nos distances 😉.
C'est le moment du deuxième selfie , Gérard s'y colle et après quelques essais il est dans la boîte !
Dimitri se charge du déséquipement au retour.
Nous commençons à remonter en pensant qu'il faudra finir par repasser l'étroiture. Certains décident de garder le matos, d'autres l'enlèvent, on commence à avoir faim!
En sortant nous retrouvons une grosse chaleur et il est 14h30.
Une première partie sort et, après avoir fait la chaîne pour remonter les kits, se dirige vers les voitures pour commencer à se changer, puis le reste du groupe arrive à son tour avec hâte d'enlever les combinaisons.
Après rangement du matériel, c'est l'heure du pique nique ! D'abord l'apéro puis tout le monde mange avec appétit et bonne humeur.
Nous sommes bien et heureux d'avoir passé cette belle journée ensemble.
Nous pensons déjà à la prochaine sortie !
On se quitte avec de belles images dans les yeux, vivement la semaine prochaine !
Stéphanie.
Ce vendredi, nous nous retrouvons à quatre pour une petite reprise: Gaëlle, Monseigneur, Manudorves et Kiki.
Au programme de cette journée deux petits avens bien jolis.
AVEN DU FOUR A CHAUX:
Cela fait 10 ans que j'avais découvert et ouvert au sol un petit trou de 3X10cm
Un premier P6 avec étroiture verticale à -3m est descendu, rien à signaler sinon une brève dégringolade de feuilles et cailloutis sur la tête de Manu en train de passer l'étroiture du second puits (P3)!...
Une fois réunis, nous parcourons en restant à mi hauteur un beau méandre sur 6 mètres puis plongeons dans un boyau à 4 pattes sur une quinzaine de mètres.
Enfin, nous débouchons dans la salle des ravis. Là, les concrétions foisonnent et nous marchons souvent tête basse: gaffe à la casse!!
Nous allons à droite, suite au passage d'une chatière, une belle continuité sur 12m.
Puis nous retournons et franchissons l'étroiture allant à la galerie de la lame, elle aussi bien concrétionnée.
Nous observons une désob terreuse à faire ... bientôt, cela fait 10 ans qu'on en parle... lol
La remontée se passe sans problème notoire cette fois-ci, ne pas perdre sa pédale et son pantin dans l'étroiture sinon on coince...
Quel plaisir de pique niquer dans cette forêt!
AVEN PENTAGRUEL:
En après midi, nous allons visiter l'Aven Pantagruel, joli mais réputé pour être gazé!!
Une étroiture sous bloc à l'entrée et un beau ressaut nous amène au sommet d'un P8.
Nous débouchons dans du volume avec une belle galerie concrétionnée.
Le gaz est malheureusement encore une fois bien présent, nous ne nous éternisons pas!
Voilà une belle petite journée de reprise, très plaisante.
Bientôt on se remet à plus costaud!!
Kiki
PS: équipement tout en nat.
Nous nous retrouvons à trois ce samedi aux abords de l'Athos, la chaleur commence à se faire sentir et un nuage de taons nous encercle. Vite que nous soyons au frais!
J'équipe le superbe P23
Le puits volumineux est rapidement descendu, un peu trop rapidement hélas pour Philippe qui loupe l'amarrage et descend un poil trop bas. Longé long, il s'en sortira avec manips supplémentaires...
Nous visitons la première galerie. Nous découvrons un chenal de voûte en plafond et des fossiles d'éponges (de 80 millions d'années).
L'ambiance style potaches est au rendez-vous...
La seconde galerie bien sympa se termine par une superbe cheminée remontante, accessible par un passage exiguë.
Pour terminer la visite, nous passons à l'égyptienne une étroiture qui nous fait déboucher dans une diaclase toute concrétionnée où, clou de la visite, des grosses boules d'origine volcaniques se retrouvent coincées.
La remontée se passe sans encombre.
Un petit coin ombragé nous accueille pour un pique-nique bien sympathique où les boissons bien fraîches telles que rosé de Provence et bière du Chnord nous rafraîchissent.
(A consommer avec modération...)
Kiki
PS: C30 et rajout C6 en complément brochage
COMME 2 CONS!... TROP FACILE! LOL
La dernière sortie à l'aven du Provençal ( samedi 15 mai 2021 ) avait laissé un goût d’amertume à Philippe et Robert. En effet, est-ce les étroitures qui sont trop étroites ou nos corps d’athlètes trop développés au niveau des abdos ?
S’en était trop, il fallait en avoir le cœur net !!!
Donc lundi 14 juin, RDV est pris avec Philippe pour tirer cette affaire au clair.
Mais, pas fous, nous prenons un joker au cas où…Dimitri sera des nôtres. Et avec son gabarit, il se faxe dans les fentes les plus étroites ….que possède le monde souterrain.
Comme d’habitude RDV à la Bergerie de Siou-Blanc et en route vers la cavité qui est à 5 minutes de là.
Nous voilà donc devant l’entrée avec 2 gros kits, pour descendre les 100m de l’aven. Bien entendu, nous avons prévu une bonne massette et une pointerolle bien aiguisée, histoire de discuter avec les passages étroits !
Comme on s’y attendait, la première étroiture se défend et nous utilisons nos arguments de chocs pour continuer l’exploration.
Un beau puits de 25m se présente à nous et nous voilà, ENFIN, libre de descendre cette belle verticale.
Nous arrivons sur un grand palier dont le prolongement se présente sous la forme d’un goulet d’une longueur de 2,5m. Nous voilà enfin dans l’inconnu car personne du groupe ne connaît cette cavité.
J’enlève tout mon matos pour m’engager dans ce conduit, qui débouche DIRECTEMENT dans le puits de 60m. Retour à la case départ et on prépare la corde avec assez de mou pour déboucher dans le puits. Une fois la partie intime passée, un palier confortable à gauche et une bonne prise de pied à droite me rassurent. Passage du kit et équipement du puits 60, mais j’attends que Philippe soit bien sorti avant de descendre.
Quelle beauté ce puits qui n’en fini pas !!!
Je pose quelques déviations de temps en temps et dévale les 30 m de corde.
Arrivé en bout, je recherche les fameux spits pour faire un relais. Est-ce à droite,…à gauche ?
Un coup d’œil sur la fiche d’équipement et je prends à gauche, les ancrages sont 2m sous moi !
Mise en place de la corde de 50m et c’est repartit de plus belle, le puits prend du volume, gonfle, s’enfle, …on se sent vraiment pas grand-chose !
Enfin arrivé au fond sur un gros bloc, je crie « libre » et Philippe me rejoint.
Une sangle posée sur un béquet et on descend les 5 derniers mètres.
Dimitri nous rejoint avec « la banane ».
Nous explorons le fond du gouffre à la recherche d’un courant d’air pouvant indiquer une suite possible. Hélas, on ne trouve rien.
Dans un chaos de blocs, Dimitri tente une étroiture pour arriver au fond de l’aven, je l’assure à l’épaule. Essais avec le papier d’Arménie mais rien de flagrant indiquant une suite possible.
Remontée en coincements et le voilà enfin dehors.
Il se ré-équipe mais fait tomber par mégarde son descendeur au fond du puits.
Rebelote, re-assurage, redescente et re-remontée…Ah, quand on aime … !
C’est l’heure de la remonté, partage des kits, pour moi le plus léger, pour Philippe le plus lourd ( 9 kg ) histoire de comprendre ce que veut dire porter un kit.
Dimitri est OK pour déséquiper, ce qui est une bonne école pour comprendre l’équipement d’un gouffre.
30 minutes pour la remontée. Passage du goulet et je prépare une cordelette de 4m de long qui aidera au passage des kits.
Grande découverte pour Philippe qui constate l’attirance maléfique entre la cordelette du kit et la corde.
Il se présente devant le goulet mais bien qu’ayant déposé tout son matos, il a (encore !!!) du mal à passer. Comme un kit, Robert attache Philippe et l’aide à passer.
Le beau/gros téléphone n’y résistera pas et l’écran de protection sera cassé !
Remonté du puits de 25m et nous voilà devant la fameuse étroiture qui passe bien sans matériel sur le coté. Nous voilà dans le petit couloir. On rejoue de la cordelette.
Robert sort en surface et remonte les kits.
Tous le monde est dehors, heureux d’avoir vécu cette exploration et cette aventure où un excellent travail d’équipe a décuplé notre plaisir.
Philippe a enfin trouvé ses marques pour défaire le bloqueur de poitrine ( test d’un nouveau cuissard ) et doit juste régler son problème de pédale pour la rendre plus amovible.
Dimitri commence à découvrir l’équipement d’une cavité et bientôt saura faire montre de ses qualités.
Robert est ravi d’avoir eu 2 compagnons qui commencent à conjuguer sécurité et plaisir.
Le repas sera pris sur une des tables de la Bergerie où les commentaires iront bon train.
C’est vraiment le genre de sortie à consommer SANS modération !!!
Robert
P.S : les photos sont de Dimitri et de Philippe.
Lors de notre sortie club à Maramoye, Loulou nous avait parlé de l’aven des Jaumes sur la forêt des Morières.
En avant première, le 2 juin 2021, Loulou et Robert sont partis équiper et sécuriser cette cavité, surtout la partie « escalade », belle première faite par notre ami Loulou.
Il est vrai que devant cette belle cavité, Le spéléo-club LGG ne pouvait rater cette magnifique exploration.
Le temps ayant viré au beau malgré les mauvaises prévisions du début de semaine, nous profitons d'un des derniers weekend d'ouverture du massif de Siou Blanc avant la période estivale pour aller visiter cet aven peu fréquenté : l'aven des Jaumes.
Nous sommes 7 au RDV à la bergerie de Siou-blanc. Direction le parking de la piste de citerne neuve où nous laissons les voitures.
Le reste se fera à pied, la marche d'approche n'étant pas désagréable loin s'en faut !
Après avoir gravi un bout de colline, nous arrivons aux abords du trou pour nous équiper.
Robert étant passé avec Loulou du SCS quelques jours avant, l'équipement est encore en place. Grand Luxe !
Robert ouvre la marche et tout le monde suit dans la foulée. L'entrée sans être spacieuse n'est pas vraiment étroite.
Une fois passés 2 bons mètres, on se retrouve dans un très beau P30 fractionné une fois qui va en s'élargissant. Arrivé au fractio, le volume s'agrandit franchement et les coulées et autres concrétions sont magnifiques.
Au fond, une escalade de 8m nous conduit dans une salle chaotique dans laquelle on se faufile entre blocs pour découvrir le reste de la cavité.
Faisant suite à un petit P6, une salle avec encore de belles coulées et concrétions. Un passage entre blocs nous conduit à une troisième salle spacieuse dont le plafond est joliment garni de concrétions massives mais magnifiques.
Continuant, encore des passages entre blocs et nouveau puits qui mène à un autre dédale entre blocs. Il y a des recoins dans tous les sens !
Nous sommes toujours dans la même faille sur un des bords bien visible.
Dimitri et Cédric descendent en désescalade deux ressauts de 6 à 7 mètres.
Ça pourrait continuer encore, d'autant plus qu'un courant d'air, léger et régulier mais bien présent sort du bas de la faille.
Quelques détails glanés de ci, de là!!
Il est déjà 15h30.
Il est temps de remonter. Sur le retour un passage au balcon, une dizaine de mètres au-dessus du fond du puits d'entrée, donne un point de vue superbe sur cette salle.
Chacun remonte sans encombre en profitant un max de ce lieu qui est véritablement sympa !
Rares sont les trous aussi concrétionnés et vastes dans le secteur. Il nous aura permis de faire de la verticale et de la ballade. Chose assez exceptionnelle sur Siou Blanc.
Tout le monde est ravi et nous retrouvons notre point de départ pour le déjeuner traditionnel de... 16h30 !!!. La chaleur commence à être bien présente et le pique nique sous les chênes est un bonheur. ( prévoir de bonnes glacières la prochaine fois ! )
On se dit que quand même ces lieux sont magiques et qu'il faut à la fois en profiter et les protéger.
Cédric & Robert
Nous voici Dimitri et moi-même ( Robert ) au RDV sur la place de Signes à 9h40.
Nous prenons un seul véhicule ( avec chacun un masque ) pour monter à la Bergerie sur le plateau de Siou-Blanc. Les objectifs de cette sortie en semaine sont :
Bien entendu, copie du fichier topo, GPS, sacs à dos avec matos sont de la fête !
Nous voilà partis du gros chêne de la Bergerie pour 400m de sentier. Après plusieurs zigzags nous voilà devant l’aven inconnu, mais baptisé « chasseur Laurent » en remerciement des infos de position de plusieurs cavités de sa part.
L’ouverture au raz du sol nous oblige à tendre une corde entre 2 arbres et à faire l’amarrage en son milieu. Un petit puits de 2 m nous avale vers une petite salle qui nous permet de faire un demi-tour pour se diriger vers la suite de la faille.
Un mois avant, j’étais déjà venu en reconnaissance avec Isabelle et j’avais mis 2 spits ( cheville pour amarrage ) en vu de cette exploration.
C’est donc Dimitri qui commence sa formation « d’équipeur » sous ma bienveillance. Pose des 2 plaquettes, confection d’un nœud Bunny, et en route vers le fond.
Bon, après 1,5m de descente, la corde frotte bien et j’en profite pour lui apprendre la pose d’une dév ( déviation )
La faille se fait étroite ( arrêt de ma part pour cause de « gros volume » lors de l’explo précédente ) et cela justifie la présence de Dimitri.
Le P10 descendu, un gros bloc coincé dans la faille fait barrage, mais Dimitri trouve un passage étroit qui mène à un couloir de 2m de long puis à un toboggan de 2,5m de profondeur.
La faille devient de plus en plus en plus étroite et des signes de travaux de désobstruction sont visibles. La présence d’un courant d’air justifie ce chantier.
Nous en profitons pour faire quelques mesures afin d’en établir un croquis d’explo.
Dimitri remonte et déséquipe la cavité, heureux de cette aventure.
En surface, j’en profite pour pointer la cavité et marquer son nom.
Voilà une affaire bien menée et après avoir refait les sacs et protégé l’entrée de la cavité, nous repartons vers la Bergerie pour le repas de 13h30.
Vin de cerises, soupe chinoise, sandwich et café avalés, nous partons vers l’aven GO.BERLIN situé au nord de l’abîme des Morts. Une petite marche de 400 m et une petite recherche appuyée par le GPS nous amène à cet aven bien caché entre deux gros blocs rocheux.
Consultations des topos des 2 cavités pour voir ce qui nous attend.
Equipement de l’aven et sous un franc soleil Dimitri s’enfonce dans le puits qui est au début bien étroit sur 1,5 m. Arrivé en bas, il explore le fond dont il fait la topo pour identifier la cavité. Mais rien de flagrant.
Pendant ce temps, je cuis sous le soleil et l’envie de descendre vers la fraîcheur se fait sentir.
A bien y regarder, ce n’est pas si étroit ( pose du descendeur en bout de longe ) il faut juste négocier un S avec un méchant rognon gros comme un poing qui dépasse. Je m’équipe donc et rejoins Dimitri au fond.
Je regarde bien les parois à la recherche de quelques inscriptions pouvant donner une identité à cette cavité, mais je ne trouve rien.
Nous remontons vers la surface après le traditionnel selfie.
Bien entendu, pour améliorer le passage, Dimitri me passe le marteau et je fais sauter le rognon en 4/5 coups.
Nous avons quand même la conviction que cet aven est bien le SESV 1962 car sur la topo il est mentionné la présence d’un bloc rocheux au niveau de l’entrée et le fond est en pente.
Autre argument, par expérience les topographies de1962 n’avaient pas la précision de celles d’aujourd’hui.
remontée et selfie
Nous rangeons le matos et retournons vers Signes chacun pleinement satisfait de cette belle journée pleine d’aventure. ( En primeur, la topo de l'aven chasseur Laurent )
Robert
Kiki, qui connait le trou par cœur, se lance dans l'équipement avec le détecteur d'oxygène, je le suivrai.
Une fois le plan incliné passé, (la première alarme du testeur de gaz se déclenche), la magnifique tête de puits suit direct. Ce premier P19 bien volumineux est vite descendu (une dév) et le fond est plutôt respirable : 19% d'oxygène ce qui correspond à 2% de CO².
En passant la chatière, nous découvrons la suite...
La galerie Chantal est vite parcourue et voici le second puits volumineux et bien concrétionné. Le testeur annonce cette fois: 18% d'O² et par déduction:3% de CO² en haut du puits...
Tout le monde se retrouve en bas de ce P15.
Entre temps, le détecteur de gaz nous a lâché (Combien de CO²en bas de ce puits??) et nous ressentons tous quelques difficultés à respirer à pleins poumons au fond. S'en suit une discussion pour savoir si on prend le risque de passer dans le prochain P7, ou pas....
Gilles est aux starting blocks, nous le laissons descendre puis remonter le P7 en coup de vent...
La prudence (pas de testeur) et le peu d'envie de cracher ses poumons à la remonté auront raison de notre explo.
Nous nous arrêterons là à -40m un poil déçus de ne pas avoir pu passer. Satané CO2!!
La remonté s'avère moins pénible qu'attendue et chacun rejoint la surface à bon rythme malgré tout...
Il faudrait vraiment arriver à se faire cette cavité complètement. Prochaine étape un souffleur à l'entrée pour aérer et voir ce que ça donne??
Ou bien continuer à chercher un autre trou aux alentours qui ferait courant d'air? A tenter
Monseigneur nous quitte et nous profitons de cette belle fin d'après-midi pour aller rendre une courte visite à l'entrée du Carpe Diem pas très loin de là. Juste une petite ballade digestive ;)
Cédric
PS: Nathalie a bien repris ses marques et n'a eu aucune difficulté pour cette reprise.
Le club LGG redécouvre l’énormité de l’abîme de Maramoye.
De ce fait, il a décidé de constituer 2 équipes pour l’exploration.
L’équipe 1 est constituée d’Amandine, Cédric, Dimitri, Gégé, Gilles ( nouvel arrivant ), Kiki et Philippe.
L’équipe 2 est constituée d’Isabelle, Loulou ( SCT ) et Robert.
L’équipe 1 va explorer le réseau supérieur dit « de la vire » qui présente de magnifiques concrétions et aussi de beaux volumes mais dont le passage en vire ( horizontal ) au dessus des 18 m du puits de l’Ours est toujours impressionnant.
L’équipe 2 va descendre en bas du réseau par le puits de l’Ours, puis du grand éboulis pour faire en escalade le réseau des Excentriques SCT et le réseau du GPS dit « des chatières ».
IMPORTANT : depuis plus d’une décennie, l’abîme de Maramoye, comme certaines autres cavités du Var, présente de forte concentration de CO2 ce qui limite, voir interdit, toute exploration.
Pour ce faire nous sommes équipés d’un détecteur O2 ( oxygène ) et du détecteur du CDS 83 pour le CO2.
Après le passage de l’ancrage au sommet du Puits de l’Ours, l’équipe 2 arrive au sommet du grand éboulis et se dirige vers le fond où se trouve le départ de l’escalade.
Grand éboulis
Une corde en place permet d’identifier le réseau. Nous préparons une corde de 50m supplémentaire que Loulou s’attache au baudrier pour mettre en parallèle.
Le premier tronçon gravi, nous découvrons avec stupeur que les points d’ancrage sont rouillés et pas vraiment en bon état. Bon ….l’expérience de Loulou et la multitude de points nous donnent un sentiment de relative sécurité et l’espoir pour continuer.
Escalade réseau SCT
Arrivé au dessus de l’arche, nous montons une galerie dont le sol est constitué de boue noire, qui d’après Loulou, est de la fiente millénaire de chauve-souris.
Bien entendu le sol est glissant mais, oh bonheur….il n’y a pas d’odeur !!!
Nous arrivons sur une ouverture bien ronde 1.5 m de diamètre qui donne, vers le bas, un beau point de vue sur la grande pendeloque.
Nous tournons à droite dans une galerie sèche où sont plaquées en paroi des figurines faites de boue.
Signes que pendant la première, ceux de derrière tuaient le temps comme ils pouvaient.
Puis nous débouchons en pallier sur un puits de 2 m de diamètre environ, avec le fond à 2/3m, une lucarne en face et le puits qui remonte sur 10 m environ. Oh bonheur et plénitude…une corde est en place… c’est reparti mon ….Loulou.
galerie réseau SCT
Bien entendu, les parois sont enduites de boue bien glissante et le cobaye de cordée commence à employer un vocabulaire très imagé sur la situation.
Autre détail, il ne reste plus qu’une petite corde de 14 m au cas où.
Le valeureux Loulou arrive enfin au relais où là, stupéfaction, la rouille a fait sa lâche besogne envers « les pôvres spéléos ». Discussion entre équipiers et il est convenu que la spéléo est une activité sportive et scientifique et non pas un appel au suicide. Donc, comme on dit : « on plie les gaules ».
Retour à la case départ en récupérant le matériel posé, non sans rechercher une suite, un passage oublié par les anciens.
redescente du réseau SCT
La descente s’effectue sans problème et nous retrouvons Isabelle au pied de l’escalade. Elle a eu le temps de fouiner le bas de l’éboulis et le départ du réseau GSP
D’autres membres du club nous ont rejoint et nous commençons à explorer le réseau GSP. L’alarme du détecteur O2 sonne….18,4 % d’O2 au lieu des 20,9 en surface.
Nous découvrons une belle galerie très joliment concrétionnée avec de beaux gours, bref on se croit dans la grotte de St Marcel d’Ardèche !!!
Chacun y va de son commentaire…
Nous arrivons au bout de la galerie, toujours gazée. Il faut se calmer et respirer normalement.
Devant la première étroiture nous testons le courant d’air avec la flamme d’un briquet et du papier d’Arménie. Le courant d’air est présent mais pas constant.
Face à l’étroiture et à la corpulence de certains, une équipe se forme ( Cédric, Dimitri, Gégé, Gilles et Robert ). Chacun enlève son matériel et baudrier pour ne rester qu’en combinaison.
Cette étroiture porte bien son nom mais elle passe quand même sans trop de gêne,
A la sortie, tout le monde s’attend ( sécurité )
Mesure d’O2 toujours 18.4 %... on continu !
Etroiture 1
Nous sommes dans une « grande salle » avec de belles coupoles au plafond et une jolie concrétion.
Un passage en vire se présente sur un puits de 2m et donne de l’appréhension à certains. En effet, la corde bien boueuse ne laisse guère de prise… que nenni.. Robert y va et tout le monde suit.
première salle
Nous voilà devant le second verrou qui est un laminoir, étroiture large mais basse de plafond. Dimitri s’y engage et les autres suivent. Robert est quand même obligé de dégonfler la poitrine pour passer.
Nous débouchons dans une belle galerie avec des beaux gours tout en dentelle.
Galerie des Gours
Arrive la 3 éme étroiture qui part en pente, Dimitri passe bille en tête, c’est le cas de le dire.
Robert s’y présente, mais le gabarit de ses épaules ne permet pas le passage et les collègues restés derrière le retire par les pieds.
Dommage… mais avec le CO2 et l’étroitesse du passage, le groupe rebrousse chemin.
Tout le monde en parle : ce n’est que partie remise, c’est trop top cette explo !!
Nous jetons un coup d’œil à la trémie où certains peuvent descendre ainsi que sur le réseau Est du clan Eole.
Chacun prend un petit « en cas » et commence la remontée où nous croisons le club spéléo du GAS dont les détecteurs de gaz sonnent déjà au niveau de la vire !!!
Déséquipement du gouffre par Dimitri et remontée en surface où un franc soleil nous attend.
Un grand bravo pour Gilles, ancien spéléo de la Drôme, qui a su retrouver ses gestes de spéléo et de suite s'est mis dans le bain.
Nous allons enfin, depuis bien longtemps, profiter de la colline et d’une douce chaleur pendant un repas bien mérité, mais assez tardif, il est vrai.
Robert
Lei Garri Greu - Spéléo-Club du Beausset
Chez Mr Christian LIGUORI
397 chemin des bonnes herbes
83200 TOULON