Dans le cadre des mises à jour des positionnements des cavités dans le fichier du Var, j’avais remarqué que la grotte Saint Christophe ou du Berger, située sur la commune de Brignoles n’était pas bien pointée.

Lors d’un déplacement dans le centre Var, Isabelle et moi-même en avions profité pour faire une première recherche. Celle-ci nous a amené au monastère Saint Benoît où nous fûmes accueillis par le Père Prieur, Dom Alcuin. Un cordial échange nous a permis de faire connaissance et d’expliquer l’objet de notre visite et nous avons convenu d’une prise de rendez-vous pour explorer la grotte.

Via le mail du monastère, celui-ci fut pris pour le jeudi 12 octobre en début d’après-midi. Nous avons contacté Christian (Kiki) pour cette aventure. Pour optimiser cette journée, le matin nous avons repéré 2 cavités et découvert les magnifiques paysages du centre Var. Nous déjeunons sur le site du monastère et vers 13h00, le Père Prieur est au RDV accompagné d’un frère Anglais.

Nous nous équipons pour l’exploration et suivons les pères vers l’entrée de la grotte qui est quand même bien cachée. A l’entrée, une myriade de moustiques nous accueille.

Nous faisons une photo souvenir avec les pères et entrons dans la grotte illico pour échapper aux moustiques.

**** ATTENTION TOUTES LES PHOTOS SONT EN DIAPORAMA . CLIQUEZ SUR LES FLECHES DROITE ET GAUCHE....

Après l’entrée, une étroiture se présente et débouche dans la première salle un peu concrétionnée.

Une autre étroiture nous livre l’accès à une autre salle plus vaste et joliment concrétionnée. Mais hélas, comme la grotte du Régay de Néoules, celle-ci a été mutilée par des vandales. Quelle désolation ! Elle devait être vraiment très jolie.

Nous prenons des photos de ce qu’il reste encore de beau, de belles coulées blanches, de petits gours,….

Parallèlement, depuis notre entrée dans la grotte, nos 6 yeux sont à la recherche d’inscriptions, de dessins, de signatures pour identifier la date la plus ancienne d’exploration (1941).

Après avoir passé un certain temps dans cette salle, mes coéquipiers sont désorientés pour poursuivre l’exploration. Ayant oublié la topographie papier, je ne peux que remercier Kiki d’avoir eu le reflexe de photographier la topo sur son téléphone. A noter que cette disposition évite d’avoir une topo mouillée et déchirée, voire illisible et de plus, on peut agrandir la zone de recherche !

Tel des chiens de chasse chacun s’affaire à la recherche de la suite. Ce n’est qu’au bout d’un second passage que je trouve enfin une étroiture coudée qui donne la suite du réseau.

Celle-ci débouche dans une alcôve bien concrétionnée car protégée par le verrou. Et, à la vue du nombre de graffitis, nous sommes certainement au terminus de l’exploration.

Pour pas changer une nouvelle étroiture un peu plus sévère se présente au fond d’une diaclase.

Je m’y glisse pour déboucher dans un minuscule renfoncement où de jolis gours récompensent ce passage étroit.

Isabelle et Kiki ne souhaitent pas poursuivre le voyage…et ils me souhaitent bonne chance.

Mais à mes pieds et dans l’axe de progression, une nouvelle étroiture se présente. Celle-ci est la plus petite de l’exploration. Je m’y glisse et débouche au pied de la même diaclase que précédemment.

Je me redresse mais là, même mon casque passe à peine, alors pour mon gabarit …même pas en rêve !

Ceux qui ont fait la topographie devaient être croisés avec des furets !!!

Je retourne donc vers mes coéquipiers et décidons de prendre le chemin du retour mais toujours à la recherche d’inscriptions.

Le traditionnel selfie !!!

Enfin, la lumière du jour apparaît….et les moustiques aussi !!!

Retour vers le monastère où l’on retrouve le Père Prieur Dom Alcuin pour la visite de l’abbaye du X-XI ème siècle vraiment charmante. Puis direction le local des souvenirs où là sont disponibles des produits fabriqués par les pères ( confitures, miel, lavande, œufs, pesto, huile d’olive, etc ..) pour financer leur œuvre.

Nous nous quittons après quelques achats et retournons vers Toulon avec la satisfaction d’une journée remplie de souvenirs.

Temps passé pour l’exploration : 2h30 en prenant son temps.

La grotte étant située en propriété privée il est impératif de contacter le Père Prieur par mail :

contact@monasterebrignoles.org pour toute visite.

Robert

Comme chaque année le club tient à organiser cette journée dont la majorité des inscrits sont venus nous voir lors de la journée des associations de la ville du Beausset. Nous nous retrouvons à 9h le samedi 07/10 comme convenu à Méounes. Nous sommes 3 du club (Stéphanie, Patrick et moi-même) pour 8 inscrits à participer à cette sortie. Une fois les formalités renseignées nous filons en direction de la grotte des Rampins qui se situe sur le plateau de Planeselve. Cette fois, sur les conseils de Denis et après avoir averti la police municipale, nous nous garons près de la centrale photovoltaïque de façon à éviter tout problème de stationnement près de la grotte.

Tout le monde est ravi. Il ne reste plus qu'a rejoindre les voitures pour pique niquer et passer le relais à Cédric.

Gérard

GROUPE DE L'APRES-MIDI:

Tout le monte ressort ravi de cette expérience (les enfants en tête).

Nous nous retrouvons chaque année pour le comptage et surtout le contrôle du matériel avant la reprise de nos activités.

Rendez vous est fixé à 10h, nous sommes accueillis par Herrick qui nous a concocté un bon café.

10H30, la quasi totalité du club a répondu présent.

Nous nous dirigeons vers une grande terrasse couverte où a été déballé tout le matos à trier.

Chacun d'entre nous, se retrouve pour la matinée à un poste choisi...

Gérard notre trésorier s'active un peu partout: contrôle des kits et surtout le tri des mousquetons,  moi-même au tri des sangles, marquage de cordes et photos (LOL)

Adèle et Robert se spécialisent sur le contrôle qualité des baudriers...

Glwadys, Herrick et Jérémy gèrent les casques et contrôlent l'état des piles

Les mêmes se retrouvent plus tard au stand des sangles

Puis, aidés par Isabelle, au tri sécurité des divers mousquetons (des vis de plaquettes usés seront changés par Gégé).

Dans la matinée, certains Garris passent aider au pied levé dans les divers stands.

Cédric notre président, s'occupe des cordes, aidé de Monseigneur et de Patrick.

Chaque casque, sangle, baudrier, mousqueton, corde sera collationné  et consigné sur le registre de Stéphanie notre secrétaire en vue de numérisation.

12h30: tout est bouclé!! Nous avons été d'une efficacité redoutable!

Pendant que l'apéro s'organise, Robert prépare ses grillades que nous allons partager

Le repas se passe à merveille, salades et desserts partagées dans la convivialité, nous nous donnons rendez-vous samedi prochain à La Foux pour les techniques de réchappe, auto-secours.

Nous levons le camp vers 15h30

Un grand merci à Herrick et Laura, hôtes des lieux

Kiki

Pour profiter des nuits plus fraîches, nous sommes montés dans le Verdon pour 3 jours.

Location en demi-pension dans le centre de vacances Belambra à Montpezat.

Lundi 31/7: baignade au lac d’Esparon avec une eau rafraichissante mais baignable.

Mardi 1/8: randonnée dans le 04, car le 83 est en accès rouge risque incendie

Départ du pont de Quinson et montée vers le plateau Mala Soque en direction de la Baume des Pierres. A noter la particularité où le Verdon n’est pas la limite départementale et que ce plateau est « une enclave dans le Var ». Arrivée sur place, exploration de la grotte qui se présente par une faille « équipée » de marches pour accéder dans une grande salle. Cette cavité ressemble au « vieux Mounoi ». Salle avec des gros blocs effondrés et plusieurs niveaux de progression. Seul bémol, nos frontales de type rando ne donnent pas du tout l’éclairage habituel de nos casques spéléos !

Pour plus d’images se connecter sur internet.

Bien entendu, on avait pris un pantalon et un vieux T.Shirt pour l’explo.

Après l’explo on se rhabille en randonneur et direction le vallon de Ste Maxime. Quelle beauté que ce vallon bien frais et parcouru par un agréable courant d’air. On s’arrête bien sûr devant la « grotte du Ravin de Ste Maxime, d’une longueur de 30m environ avec arrêt sur bouchon d’argile. La galerie au départ fait 2x1.40m puis il faut se baisser pour arriver à genou au fond.

Par la suite, une cavité peu profonde ( avec plafond troué ) s’ouvre sur la gauche à 3m au dessus du chemin. Pas de continuation mais beaucoup de moustiques et de mouches.

On continue la ballade pour arriver au bord du Verdon. La suite se fait par l’ancien canal d’Aix, ouvrage du 19eme siècle. Le retour se poursuit sur le sentier qui longe le canal et qui comporte une dizaine de tunnels dont l’accès est interdit ( protection des chauves-souris ).

Les derniers 500m se font au dessus du Verdon, soit sur des passerelles, soit dans des entailles dans la roche. C’est vraiment magnifique.

Arrêt baignade au bord du Verdon où un vent glacial nous attend. La température de l’eau permet de mettre les bières et le rosé au frais, mais nous déclinons l’invitation de baignade.

Mercredi 2/8: rando Verdon entre le lac de Montpezat et le barrage de Ste Croix.

Départ sur le plateau de la Basse Eouvière avec exposition de grosses cuves pour faire le charbon de bois en 48h au lieu des 2 à 4 semaines avant cette invention.

Comme d’habitude, on prend le sentier de rando dans le sens où on garde le meilleur pour la fin !

Descente au bord du lac avec bain de pied rafraichissant et rencontre avec des Parisiens.

Départ pour le bord du Verdon avec des images à couper le souffle par la beauté du site. Plein de grottes sur la rive gauche ( 04)

Passage au dessus de la Baume de l’Eglise mais dont l’accès est interdit par protection.

Retour au parking et baignade au lac de Ste Croix et boisson fraîche pour l’effort.

On profite de passer devant l’aven Arbitelle pour faire son pointage au GPS (70m de décalage)

Nous vous souhaitons de bonnes vacances pour cet été 2023 et en espérant que cet article vous donne des idées d’évasion.

Isabelle et Robert

Participants : Isabelle, Glwadys et Robert.

Voilà bientôt 3 mois que je ne suis pas sorti faire un aven. En effet, j’ai eu des infiltrations aux genoux  ( PRP ) et le repos m’était fortement conseillé.

Donc RDV à 10h00 au parking du Dragon avec l’espoir de voir Cédric arriver.

Que nenni !

Nous nous équipons et suivant à la lettre les prescriptions du docteur, me voilà doté de 2 charmantes porteuses….plaisir suprême !

En route vers l’aven des Vieux, dont je prends la sente un peu trop tôt et nous sommes obligés de bartasser dans les broussailles et le bois en suivant les indication du GPS.

Bien entendu, le clan des porteuses manifeste son mécontentement sur les conditions de travail, voire d’exploitation.

Nous voilà (enfin !) arrivés devant l’aven dont l’entrée me semblait plus grande dans mes souvenirs.

Bien entendu, pas de trace de spit, donc amarrage sur 3 sangles et le tour est joué.

Je descends donc en premier…enfin j’essaie, car je ne passe pas. Un rocher en forme de coin me bloque le passage. Bref, après quelques tentatives et diverses positions…rien n’y fait. Je déclare forfait et les porteuses, pardon ; la gente féminine, n’a pas trop envie d’essayer non plus.

On range donc le matos et retour vers la voiture par le bon chemin cairné cette fois-ci.

Pour ne pas se déséquiper, on décide de rester en combi + baudrier dans la voiture bien protégée par des serviettes.

Départ vers l’aven Abraracourcix ( secteur Cercueil ) dont la grande entrée est « impressionnante ».

Avant de partir, j’ai droit à une manifestation des « porteuses » sur leurs conditions de travail. C’est bien noté et je m’efforce de trouver les passages les plus directs sans trop de caresses de la garrigue !

En nous voila devant l’aven, super … on est déjà équipé. Je pose une main courante sur le bord du gouffre et là aussi, pas de spit !

On se sert de « l’arbre qui va bien au bord du gouffre » et je descends vers le fond. Sauf  qu’à  mi-chemin ( - 8m) la corde frotte sur la paroi et pas moyen de faire une déviation. Je remonte, trouve un petit béquet rocheux et voilà une dév posée mais dont j’ai des doutes sur la tenue à la remontée.

Je descends et me voilà au fond de la faille. Bon, rien d’extraordinaire, je remonte.

Comme prévu, et sous l’œil vigilant de Glwadys, arrivé à hauteur de la déviation, celle-ci saute du bequet !

Bon comme c’était prévu…une longe sur la dév pour ne pas qu’elle tombe au fond…et voilà.

Glwadys veut bien descendre mais pas dans ces conditions. Heureusement que j’ai toujours une corde de 15 m «  au cas où » et voici celle-ci posée sur un gros arbre, à 5/6m en face de « l’arbre qui va bien au bord du gouffre ». En fait, voici le plus grand amarrage Y  de ma vie.

On rajuste les cordes et voilà la Miss qui fait sa descente en toute sécurité, sous l’autre œil vigilant de Robert.

A noter que pendant toutes ces manipulations, Isabelle nous a encouragé par sa présence et en essayant de trouver du réseau 4G pour voir la topo. Malheureusement, aucune info sur les conditions d’équipement !

Arrivée au fond, Glwadys fait un petit tour et puis….remonte !

On déséquipe l’aven et on retrouve la voiture via le bon chemin.

Le temps devient menaçant et on décide d’aller manger aux Cuillerets, mais en chemin on rencontre Hervé Tainton et Michel Guis sur le bord de la route. On décide de manger ensemble à l’abri du vent.

Glwadys découvre Hervé : The Personnage!

Repas avec de bonnes rigolades et tutti quanti.

La pluie commence et on se décide de rentrer. Vers Signes, des belles gouttes mais qui, hélas pour la nature, ne durent pas.

Retour au Beausset où un beau soleil nous accueille.

Encore une belle journée de passée en bonne compagnie.

Un grand merci aux porteuses….pourvu que ca dure !!!!

Robert