SPÉLÉO CLUB DU BEAUSSET
LEI GARRI GRÉU
Samedi 7 décembre. Une fois n’est pas coutume, on s’est donné RDV pour faire une classique du Var : l Aven de Maramoye sur le commune du Beausset.
Cette cavité présente un orifice de 18 m de diamètre pour une profondeur de 25 m plein vide grâce à une potence.
Bien que ces dimensions soient dans les habitudes de nos sorties il y a toujours une appréhension à basculer dans le vide en plein jour.
L’équipe est composée d’Isabelle, Aurélia, Christian, Mathias, Manu et Robert.
Plus 2 spéléos qui se sont proposés, via le blog, de faire cette sortie : Frédérique du CAF d’Aix et Dany du CAF Brignoles.
Bien entendu, les spéléos étant une grande famille c’est avec plaisir que nous avons accepté cette idée.
Chacun se prépare et s’équipe pour cette course, les kits ( sacs de rangement à toutes épreuves ) sont distribués ( cordes et matériel photo )
C’est Christian qui a préparé les kits et qui se charge de l’équipement de l’aven.
Tout le monde fait la queue pour descendre le premier puits
L’arrivée se fait dans une végétation luxuriante digne de la Papouasie. En effet, un parterre de fougères rend ce lieu moins sinistre.
Les équipes se forment pour la visite du premier réseau d’une longueur de 80 m, qui présente de grandes dimensions et de belles concrétions.
Pendant ce temps, Christian continue l’équipement d’un passage étroit ( la boîte aux lettres ) puis d’une succession de puits entrecoupés de plans inclinés glissants à souhait. Aurélia et Mathias suivent le président dans l’équipement et arrivent ainsi au niveau d’une vire ( passage en horizontal sur un puits de 18 m )
L’équipement en fixe de cette vire permet de gagner en temps et en sécurité.
Elle se termine par un balcon spacieux ce qui permet aux camarades de se regrouper pour manger un peu histoire d’évacuer les sensations fortes et de profiter des lieux.
Cette ambiance permet de mieux faire connaissance avec Frédérique et Dany qui sont au top dans cette aventure.
La collation terminée, c’est le départ pour l’exploration du réseau supérieur d’une longueur de 120 m environ. Plafonds très hauts, gros volume, salles concrétionnées sont au rendez-vous. Pose pour les photographes
Puis, après une étroiture, le réseau devient plus intime avec de petits bassins et joliment concrétionné.
Au bout de la galerie, la boue se fait de plus en plus présente et surtout bien collante
De retour, Mathias « découvre » un petit réseau que nos puissants éclairages dévoilent. Il faut faire une petite escalade acrobatique et nous voila dans un petit méandre qui monte et qui se rétrécit. Cette faille non topographiée d’une trentaine de mètre fait la joie de tout le monde…. c’est l’aventure !
Retour vers la surface, quelques photos et c’est par 2 groupes, Aurélia, Frédérique, Kiki et Manu; puis Isa, Daniel, Robert, et Mathias qui, lui, déséquipe la cavité.
Un peu d’attente pour la remontée du dernier puits et nous voila tous dehors.
Tout le monde se déséquipe et se prépare pour le traditionnel pique-nique.
A la recherche du soleil bienfaisant, nous posons nos tables en plein milieu de la piste ce qui oblige les rares véhicules à faire un petit détour, dans la bonne humeur.
Un autre membre du club, Cédric, nous rejoint pour l’apéro et le partage du fameux gâteau de Kiki qui approche de la DLC ( date limite de consommation ). Nan, c'était un fake Robert: date=02/2020 mdr
Encore une sortie bien réussie et d'autant plus agréable par la présence de copains spéléos. Les sourires sur les photos en disent long sur le plaisir de chacun.
Robert
Photos: Manu, Dany, Kiki, Aurélia et Robert
Equipement: C40 3 mskf 1 petite sangle---- C90 25 mskf 5 sangles
10h30, nous voilà réunis devant la barrière de la carrière du Joug de l'Aigue.
Aurélia, Isabelle, Cédric, Robert et moi-même pour les Garri, Fifi et Loulou seront nos guides pour retrouver la grotte Don Giovanni qu'ils avaient visitée il y a une trentaine d'années celle-ci est désormais bouchée et "perdue"de vue...
En trente ans, le relief de la carrière a bien changé, pas facile de s'y retrouver et les souvenirs sont si lointains!...
Nous trouvons une petite entrée, il s'agit de la grotte aux limaces; Loulou part la visiter: ça y ressemble, mais c'est trop court en développement!...
Un peu déçus, nous poussons notre rando jusqu'à l'aven du volcan, tiens une grille a été installée !
Nous redescendons à la barrière en retraversant le paysage lunaire
Puis vient enfin l'heure du ventre...
L'après-midi va se passer à rechercher un nouvel aven indiqué par un chasseur, info ou intox?! Nous avons bartassé tout l'après-midi sans trace de cette nouvelle cavité...
Cette belle journée s'achève par la visite d'un aven LGG bouché, repéré depuis 22 ans dont nous avions estimé la profondeur à 30 mètres...
Si tout va bien, cet aven fera partie des nombreuses désobs de 2020 !
Faute de réelle découverte, nous avons tous entretenu notre cardio , pris un bon bol d'air et fait de nouvelles rencontres. (Fifi et Loulou)
A refaire
Kiki
ps: Nous recherchons toute personne pouvant nous aider à retrouver la grotte Don Giovanni par ses souvenirs...
J'ai eu la chance d'avoir été invité dans cette cavité courant juin dernier.
Nous étions trois : Christian M le co-inventeur, moi-même (ayant aidé en partie à la désob) et J Pierre L qui s'occupait de la topographie de ce trou.
Je remercie encore Christian M. pour l'invitation.
Aujourd'hui, nous nous retrouvons à sept pour visiter la cavité.
David du GSO nous accompagne avec tout son matériel photo.
Après une courte marche d'approche, nous arrivons sur les lieux.
La grille de protection levée, nous nous glissons dans l'entrée sur les fesses.
C'est assez étroit et bientôt une chatière verticale sélective ralentit notre descente.
Le gros kit de Robert ne passe pas (tu m'étonnes...) et c'est matos en mains qu'il fera la suite.
Nous arrivons sur un premier balcon, ici, nous mettons nos baudriers et descendons ce dernier au sommet d'une petite salle située 5 mètres plus bas grâce à une corde à noeuds, passage délicat pour Isa!... Robert veille au grain! ;)
Arrivés en bas, un puits de taille modeste nous amène à un étage inférieur, occupé par de très vieilles stalagmites, le décors change...
D'ici, nous descendons un autre puits , celui-ci nous fait arriver dans une grande salle pentue aux multiples concrétions!...
Un balisage discret protège les lieux.
DIAPORAMA
Durant cette visite, David, photographe averti sort son matos photo assez sophistiqué; avec patience et dévouement, nous obéissons à ses indications, de quoi faire de superbes photos de pro!
Enfin, nous remontons le puits précédent et allons retrouver l'autre puits où, là encore, des merveilles nous attendent.
EN BIEN CHERCHANT, D'AUTRES MERVEILLES...
Le retour vers la surface se fait tranquillou, et c'est même sereinement que l'étroiture verticale sera franchie par binôme en s'entraidant.
Une fois sortis, très heureux de cette visite, les privilégiés que nous sommes nous attablons pour le bon pique-nique de ...16heures !!! ;)
Nous avons passé une super journée!!
Demandez à Cédric ce qu'il en pense!!!...
Nous languissons de voir quelques beaux clichés de notre séance photos gérée par David.
Kiki
Photos: Kiki, Cédric, Aurélia, Robert
La météo très humide incite beaucoup d'amateurs à se rendre au barrage du Revest et plus particulièrement à l'exutoire du Ragas afin d'être le témoin d'un évènement très rare: le Ragas en crue!!!
Toutes ces pluies tombées en peu de temps sur le plateau de Siou Blanc ressortent majoritairement ici, le but pour les visiteurs est d'être là au bon moment, car la "Bête" se réveille subitement et se rendort pour des mois sans prévenir...
En arrivant en aval du barrage, les deux exutoires de ce dernier sont en pleine activité!
Le trop plein est éjecté avec fureur!
Vidéo Robert F.
Vidéo Robert F.
Après avoir croisé quelques spéléos, toujours présents lors des crues, nous nous dirigeons Cédric et moi-même vers le Ragas qui se situe en fond de vallon vers le nord. L'eau est vraiment très troublée, d'aspect jaunâtre...
Chemin faisant, nous sommes rejoints par deux autres Garri, Robert et Isabelle...
Lors de ma précédente visite au Ragas en crue, le niveau d'eau à la sortie du gouffre atteignait à peine le milieu de la grille du portail... Aujourd'hui, on ne voit même plus le portail!!!
Arrivés sur place, nous avons la surprise d'apercevoir deux autres Garri!!! Maxime et Patrice C.
Décidément, le club s'est déplacé en nombre pour assister à cet évènement assez rare...
Les "frérots" sont aussi spéléonautes et connaissent la morphologie du Ragas souterrain.
On peut voir dans le lien suivant une de leur dernière activité au sein de l'association "PlongéSout"
CA BOUGE AU RAGAS, dimanche 3 mars 2019 - SPELEO CLUB DU BEAUSSET Lei Garri Grèu
Cela faisait quelques années que je n'étais pas allé balader vers le Ragas de Dardennes. Un mail de Patrice, un plongeur du club, m'en a donné l'occasion. Le cadre est toujours aussi magique! L...
Dans un vacarme impressionnant, des mètres cubes d'eau dégueulent du gouffre en crue.
On devient vite addict du spectacle qui semble irréel et grandiose à la fois!!!
Nous sommes ravis de ce spectacle et, après ce bon bol d'air dans la nature, nous rentrons dans nos pénates, prêts à revenir au prochain rendez-vous des amoureux de la nature, de la spéléo et du Ragas.
Kiki
Des imprévus de dernières minutes ont compliqué le bon déroulement de ce samedi qui comptait pour une fois près de 8 participants. L’abandon d’Aurélia pour maladie et de Kiki (quand même au rendez-vous) pour insomnie nous laisse 6 (Isabelle, Robert, Stéphanie, Patrick, Mathias et moi-même) à participer à cette sortie. Mais voilà que faire ? Il n’y a que Mathias qui ne connaît pas l’abîme des morts, un des trous avec le Général que nous devions faire. La motivation n’est pas au rendez-vous alors il me vient une idée d’aller faire le Malleron. C’est un vieil aven pas très loin de la bergerie de Siou Blanc. Le but est d’aller faire le gros puits d’entrée qui pourra largement nous contenir tous les 6.
Il est 10h45 et nous partons donc vers l’aven du Malleron. A peine arrivé Robert s’aperçoit qu’il a oublié sa combinaison. Rapide demi -tour de sa part vers le parking de l’abîme des morts où Kiki était resté afin de planter un amarrage au départ de la grande crevasse. Kiki s’est fait un plaisir le lui prêter sa combi le laissant en sous combi en plein dans les bois (attention danger !!!). Je pense qu’il n’a pas manqué de le charrier.
On finit de s’équiper mais le manque de pratique depuis plusieurs semaines pour certains a mis en évidence des problèmes d’habillement et d’équipement comme le bloqueur de pied à l’envers n’est-ce pas Stéph ! ou bien Mathias qui n’avait que 2 piles sur 3! . La combi de Kiki enfilée au chausse pied sur Robert (Qui est le plus costaud des 2 ????) nous sommes enfin tous prêts.
Pour ma part je ne me rappelais plus vraiment où se situait le trou et heureusement que les renseignements pris auprès de Kiki et rapportés par Robert nous a mis sur la voie.
11h45 nous sommes à l’entrée, il fait froid, c’est très humide et le tube est plutôt sombre mais bon il faut y aller.
Normalement une corde de 90 m suffit mais la suite prouva que non. Je me prends sur 2 arbres avant d’équiper la tête du puits sur 2 spits. Me voilà parti dans les ténèbres. Ca ruisselle beaucoup et il faut faire attention car les spits ne sont pas nombreux et certains sont bien cachés.
1 fratio mais où est le second ?. Impossible de continuer sans que la corde frotte dangereusement contre la paroi. Il faut que je remonte sur 5 m afin de l’apercevoir, presque invisible, noyé dans la roche, sur un bombé. Je râle mais je ne me déconcentre pas.
Le 2ième puis le 3ième fratio, il serait temps de repartir sur 2 amarrages mais il n’y a plus de spits, il ne reste que des goujons d’autant plus que j’entends certains râler car le mou laissé à un fractio est vraiment insuffisant. Tant pis je sépare les vis de 2 plaquettes et prends garde à ne pas faire tomber les écrous des goujons.
Le temps commence à être long pour les suivants qui sont pendus sur les différents fractios en attendant la suite. Le dernier fractio est atteint mais bon sang la corde est trop courte !. Il me manque 5m pour arriver au fond. J’appelle Mathias qui me suit et lui demande de me faire passer la corde qui reste. Je fais la jonction des 2 cordes mais il va falloir passer le nœud ?. Heureusement que le nœud se situe près d’un palier qui facilitera grandement les manipes. Afin d’éviter le passage de nœud à la remonté Robert tire la corde et fait la jonction au niveau du dernier fractio.
Arrivé au fond ,2 roquettes nous attendent bien sagement posées à la base du puits, gare à celui qui touche ! . Nous allons voir la suite mais personne n’est motivé pour continuer car elle est très étroite et très humide. Dommage !
Le selfie habituel est fait, un peu d’eau, une barre de céréale et la remontée s’organise.
D’abord Mathias, puis Stéphanie suivi de Patrick et Isabelle, je resterai avec Robert qui s’est porté volontaire pour déséquiper. La montée se fait sans problème et nous nous retrouvons tous dehors à 16h.
Il est temps de partager un bon repas bien mérité sous un soleil fébrile.
Quelle journée !!!
2 points principaux se dégagent :
- 1- Il est nécessaire de faire une journée falaise pour retravailler les techniques spéléo à l’air libre comme les passages de nœuds, palan, réchappe….
- 2- L’enchaînement des signes négatifs n’ont pas eu raison de la tenue de cette sortie, à nous tous nous avons trouvé une solution pour qu’elle puisse se tenir. L’entraide au niveau des passages délicats a permis à tous de les franchir sans problème. La solidarité est bien le maître mot de notre activité.
Gérard
En 1994, j'avais répondu favorablement à une cliente qui m'avait demandé si je pouvais organiser une sortie spéléo pour ses deux petits fils jumeaux.de 10 ans...
Lors de leur rentrée scolaire, premier sujet "bateau" de l'instituteur (prof des écoles maintenant): "Racontez vos vacances d'été"...
Voici leurs deux dissertations!
Ces deux frères doivent avoir maintenant 35 ans...
J'espère qu'il leur reste de bons souvenirs de cette journée découverte de la spéléologie!!...
Kiki
ps: je me souviens d'une jeune adolescente, elle aussi accompagnée au Vieux Mounoï pour son baptême spéléo, elle a depuis dépassé son "maître" et a fait de la spéléo au Picos (Grandes vericales espagnoles)
Après la suite trouvée par Aurélia, (voir le lien ci-dessous), nous continuons la désob de ce trou qui se mérite et nous fait languir... Serons nous récompensés pour ce travail de longue haleine???
DESOBSTRUCTION D'ETE, AVEN DES 400 COUPS, juillet 2019 - SPELEO CLUB DU BEAUSSET Lei Garri Grèu
Depuis le 15 juin, comme chaque année, le plateau de Siou Blanc est fermé à toute circulation durant l'été... Par cette année de sècheresse et de canicule, les autres massifs sont très souv...
http://www.lggspeleo.fr/2019/08/desobstructions-d-ete-juin-juillet-2019.html
Le trou au sol est agrandi grâce à 3 bons coups de masse, la suite est bien visible! Nous remontons le matos qui risque de nous tomber dessus pendant la descente!
Je descends le premier, ça passe en frottant pas mal, Aurélia puis Herrick suivent, mais, en pleine manip en vue de descendre, par mesure de précaution (il aura raison.***..) ce dernier préfère veiller d'en haut.
*** En effet, lors du retour, je coince, ne pouvant pas remonter ma poignée plus haut! Herrick redescendra me prêter sa poignée libératrice! Allez, hop! Après un coup de masse supplémentaire d'Herrick, c'est ok!
Nous nous retrouvons Aurélia et moi-même 4 mètres plus bas, toujours dans une faille qui s'agrandit.
La largeur maxi frise les 1 mètre au centre, la longueur de la faille doit avoisiner 2 m50.
Il y a de la place pour deux, pas plus; durant les nombreuses venues sur site, nous bosserons à deux, en semaine, sans nous gêner .
En effet, une suite existe, exiguë , sur 4 mètres supplémentaires bien verticaux...
Cela fait une petite dizaine de fois que nous bossons à grands coups de masse Aurélia et moi en aprèm, Nous nous entendons bien et le travail avance ...
Elle veut vraiment descendre, j'ai de plus en plus de mal à la freiner car c'est encore bien trop étroit!...
Encore 2 gros coups de masse!... ;)
Euréka, une solution est trouvée: Cédric et Gaspard, son fils de 12 ans "passe partout" peuvent se libérer; Ils me suivent et Gaspard est descendu puis hissé à bout de bras avec une autre corde dans l'étroiture verticale.
Verdict du pitchoun: suite horizontale large de 25cm de 4 mètres en visuel puis ça tourne, :(
De retour avec Aurélia, c'est le grand jour pour elle!!
Elle se laisse glisser dans le puits étroit, verticale de 4 mètres de profondeur...
Arrivée au fond, bein ça coince pour elle, tu m'étonnes!!!
Une fois remontée, non sans mal... Elle garde un optimisme à toute épreuve!
Nous décidons malgré cela d'arrêter le chantier, -11m de profondeur.
La continuité: faille horizontale étroite sans courant d'air, demanderait trop de boulot!!
D'autres chantiers nous attendent...
Bravo aux participants:
Kiki, Aurélia, Herrick, Cédric et Gaspard
Kiki
C'est encore une fois en faisant une petite cueillette d'asperges que
je tombe sur une petite entrée à taille humaine. Le trou situé très
près de la route du Camp à Signes a sûrement déjà été gratouillé… Je
le note et je passe mon chemin...
Quelques mois plus tard, suite à une sortie désob à Pandora pas très
loin, j'en profite pour le montrer à Kiki et Gaëlle. Cette fois, on
descend les 3 mètres de ce petit puits au fond duquel se trouve un
passage bas. On dégage quelques blocs et hop! Au final on se retrouve
dans une petite salle au plafond bas forme quasi circulaire. Quelques
grosses concrétions blanches (Mondmilch), un sol terreux plat et sur
un côté une belle conduite forcée donnant sur une autre salle encore plus
basse.
Nous décidons de grattouiller un peu ce trou... quelques départs très
étroits laissent entrevoir une possibilité de suite sur quelques
mètres supplémentaires.
Nous y reviendront plusieurs fois pour décaisser une vingtaine de
centimètres de terre, puis un conglomérat terre et cailloux sur encore
20 cm pour aboutir à un plancher de concrétionnement en strate d’une
bonne trentaine de cm.
Plusieurs séances de desob énergiques plus tard une suite modeste
apparait. Encore quelques efforts et nous ouvrons le passage.
Malheureusement encore une fois, la suite est extrêmement étroite et
non abandonnons ce chantier.
Ce fut tout de même un beau travail pas récompensé, mais qui permet de
baptiser ce trou modeste mais intéressant grâce à sa conduite.
Cédric
Nous nous retrouvons à ... trois devant le parking de la "Grande Crevasse" en train de nous équiper.
Il est 10h30, l'air est très frais, cette journée sera une réelle journée de reprise pour moi, je vais certainement "prendre cher", après 3 mois d'abstinence spéléo...
Le plus motivé aujourd'hui, c'est Gérard! Nous le laissons donc équiper en tête, Aurélia suivra entre nous deux.
Arrivés au bas du premier puits, nous apprécions la température agréable.
Changement de corde, Gégé continue l'équipement de la 2ème faille de 70 mètres.
Nous nous laissons descendre dans cette faille sans difficulté à la queue leu leu.
Sur la fin, un pincement exceptionnel nous oblige à plus d'efforts physiques afin de rejoindre en opposition sur deux mètres une tête de puits plein pot.
J'aperçois et rejoins Aurélia et Gérard, nous sommes à quelques mètres au dessus de la fin de la grande crevasse, très étroite...
Nous remontons!
Je monte en tête, ce sera une vraie galère pour moi, mes cuisses me brûlent très rapidement par manque d'exercice!
Aurélia se propose de déséquiper, précédée de Gérard, le binôme remonte synchro.
Elle assurera le déséquipement de toute la cavité.
Nous sommes tous sortis à 14h, un coin ensoleillé est vite trouvé pour le pique-nique.
Nous sommes ravis de cette journée
Kiki
Photos Aurélia et Kiki
ps: Cavité ludique,très intéressante pour l'équipement, mais aucune concrétion...
Lei Garri Greu - Spéléo-Club du Beausset
Chez Mr Christian LIGUORI
397 chemin des bonnes herbes
83200 TOULON