Dimanche 13 janvier, 9h00 départ vers le Camp. Christian et Herrick toujours très motivés sont prêts à en découdre. Rapide équipement du puit, brève descente, et là au fond catastrophe ce que l'on avait creusé à trois l'autre week end c'est comblé au trois quart. L'échelle et la barre à mine sont prisonnières de la terre retombée des bords du trou.
Les pluies de cette semaine goutte après goutte ont ramolli la terre, l'eau a fait son travail de sape. quelque peu découragés nous entreprenons de dégager les outils coincés au fond. Au fur et à mesure que nous creusons les parois s'effondrent. La terre chargée d'eau, collante et lourde rend la manoeuvre difficile. Les seaux sont pesants et ne se laissent pas vider facilement.
Après deux heures de dur labeur l'objectif est atteint les outils sont sains et saufs dégagés et prêt pour d'autres services, nous les remisons à l'abri et fort dépités convenons qu'il est indispensable d'envisager un étayage sérieux si nous voulons poursuivre nos travaux sans avoir à redéplacer indéfiniment la même terre plus ou moins mouillée. Nous n'avons même pas atteint le point bas de la dernière fois, la situation n'est pas florissante ce qui se ressent sur le moral de l'équipe. Sans outils adéquats et sans le matériel nécessaire, nous décidons de laisser là le chantier, en attendant le prochain épisode "étayage". D'un commun accord nous décidons de retourner voir dans les niches supérieures pour une inspection plus détaillée.
Premier constat la chouette est toujours là, donc nous n'insisterons pas, par conséquent nous n'avons plus rien à faire ici et décidons de remonter pour manger, avec ensuite comme point de mire le repèrage du biquet pour une éventuelle visite de politesse. Après avoir arpenté les lieux deux hypothèses apparaissent ou bien nous sommes passés à coté ou bien le biquet n'existe plus rebouché par les riverains. Il nous faudra revenir équipés avec carte et GPS pour éclaircir ce point. Nous repartons cette fois pour retrouver une ancienne découverte laissée à l'abandon il y a de cela plus de dix ans le Toussillon. A l'époque la forêt couvrait la colline ; les repères ont disparu, le paysage a complètement changé et la mémoire de Christian s'en trouve perturbée. Nous ne localiserons pas le Toussilon, mais jurons de revenir. Cette journée du 13 est dans l'ensemble assez merdique