Isabelle, Gérard et moi-même (Robert) nous nous dirigeons vers l’aven Georges.
Kiki de son côté accompagne Cédric à la découverte de la dernière première (lol) au gouffre...
L’entrée béante du Georges de 2,5 m de diamètre et de 17 m de profondeur est assez impressionnante.
Nous trouvons un bloc de rocher équipé d’un spit et posons une sangle sur le chêne qui pousse à l’entrée du trou.
Le puits de 17 m est joli et de belles proportions. Au sol, des ressorts de matelas, des bouteilles plastiques, tristes reliefs de pollution.
Nous équipons avec des amarrages naturels le puits de 14 m dont l'accès nécessite une petite escalade de 2 mètres.
Là aussi, un beau puits qui va en s’agrandissant. Nous explorons les deux suites possibles.
Seul un petit trou avec des traces d’écoulement d’eau nous donne un espoir de suite éventuelle, mais avec de gros travaux à prévoir.
Nous y brûlons du papier d’Arménie et la fumée monte ( A noter un vent très fort en surface, donc expérience à renouveler sans vent).
Nous remontons et poursuivons l’explo par une vire à équiper en A.N sur 5m. ( la vire est au dessus du puits 14 m )
Nous arrivons au bout de la fissure qui fait un angle droit à gauche ( ah, ah, ah … !!! )
Un passage étroit nous bloque et malgré plusieurs tentatives de la part de Robert, il faut se résoudre à l’agrandir. ( Ouais, le passage hein, pas Robert )
Ce passage intime passé nous arrivons dans une petite cavité qui prend le nom de salle (car on s’y tient debout !!), avec à gauche une escalade de 3 m qui mène à un petit puits de 3 m (topo). Mais l’escalade est périlleuse et nous ne prenons pas le risque de la tenter car un passage étroit se présente en bout.
Robert poursuit l’explo à 4 pattes puis en reptation car tout se rétréci.
Sur notre gauche l’entrée du puits de 12 m qui se présente sous forme d’un rectangle et dont seuls des personnes minces ont pu passer. Avec nos gabarits, il faudrait faire …deux voyages !!!
Gérard prend plusieurs photos à bout de bras du p12 et celles-ci pour montrer un puits de belles proportions et d’une belle résonance ! Mais là aussi il va falloir travailler dur.
Enfin, le coté intime de la cavité se fait encore ressentir et le P8 suivant se présente tout aussi étroit.
Robert remonte en premier pour encadrer Isabelle et Gérard déséquipe la cavité.
Un nouveau spit est posé au bout du gros bloc pour diminuer le frottement de la corde.
Nous repartons avec cet espoir de revenir agrandir ces passages qui à notre avis ont été explorés par des adolescents...
De retour aux voitures l’équipe Kiki - Cédric est absente et cela nous inquiète.
"Manu d’Orves" nous a rejoint, discussion et départ pour le faux Itou à la recherche des aventuriers sans montre.
Les retrouvailles se font, la table est mise et un repas frugal est vite avalé.
Robert