Je ( Robert ) étant « cas contact Covid » ainsi qu’Isabelle, nous avons décidé de prendre l’air et d’explorer 2 cavités signalées par un chasseur ( Laurent ).
Nous partons donc dans le secteur de la bergerie de Siou-Blanc pour repérer ces avens car, luxe sublime, nous avons les coordonnées GPS.
Après 20 minutes de marche ( sac à dos d’Isabelle = 13,5 kg et Robert = 18 kg ) nous arrivons sur site.
Nous déballons le matos : perfo, accus, pied de biche, poulies, mousquetons, massette, burins, trousse à sptit, cordes et équipements spéléo.
Le premier aven s’ouvre au bord d’une sente et quels randonneurs prudents l’ont cerclé de grosses pierres. Amarrage sommaire mais sécurit pour descendre un P 2,5 m qui se termine en étroiture.
Passé celle-ci, une petite niche permet de se retourner à 180° pour reprendre l’axe vertical de la diaclase.
Enfin apparaît un puits estimé à 15/20m par jets de pierres, mais dont la largeur ne fait que 25/30 cm.
Je pose 2 spits pour faire un bon amarrage, confectionne un fractionnement et descends dans la dite diaclase qui, hélas, est bien trop étroite malgré le descendeur posé en bout de longe.
Dans cette position, je remarque des traces de perçage de gros diamètre ( 24/28 mm ) foret béton que l’on utilisait dans les années 75/80.
Et plus bas un forage de diamètre 10 mm, donc « récent » !!
Un dernier effort pour tout remonter ( le matos et les spéléos !!! ) et nous allons voir le trou suivant.
Celui-ci situé à 15m bée en plein sur la sente et a été bouché avec de grosses pierres dont certaines pèsent dans les 40/50 kg.
Un arbre à côté nous permet de faire un palan pour sortir les blocs les plus gros.
A la profondeur de 70 cm un petit trou noir nous laisse supposer une suite ( P10/15m )
Mais l’heure tourne et les ventres crient famine.
Nous remballons les 31,5 kg de matos dans les sacs mais nous prenons un peu de temps pour bien protéger les ouvertures de ces avens avec des branches pour éviter tout accident.
Nous mangeons au niveau de la citerne de bergerie qui, vu le beau temps, connait un franc succès.
Bientôt 16h00, nous bartassons dans les environs de l’aven du palan toujours à la recherche de « l’aven de la bergerie de Siou-Blanc » qui reste introuvable.
A 17h00 nous arrêtons les recherches et reprenons le chemin du retour pour être dans les délais du couvre-feu.
Bien entendu, il faudra programmer une autre visite pour continuer l’exploration des ces cavités et faire les topos en conséquence.
Robert